Traversée du pont Alexandre III. On a laissé les Invalides au loin.
dimanche 29 avril 2007
samedi 28 avril 2007
vendredi 27 avril 2007
mercredi 25 avril 2007
Pilelipe
Prenez deux gars crédules, et persuadez-les de venir par-là, pour porter des tuyaux. Ne leur dites rien d'autre : à quoi cela pourrait-il servir ?
Non, simplement, profitez de leur présence pour, d'abord, charger tous ces tuyaux, et puis pour les placer au bord des chemins, de sorte que vous n'ayez pas à le faire vous-même, tout seul, plus tard, quand vous serez trop occupé à faire autre chose.

Regardez-les pendant le chargement, pour bien vérifier qu'ils ne posent pas de questions, et puis récompensez-les quand ils semblent ne plus avoir goût à l'effort par une bourade, une clope ou une bière. Enfin, quand on s'est débarrassé de tous ces tuyaux, laissez ces deux gars en bord de route. Qu'ils aillent ou ils veulent, maintenant.

Vous pouvez arroser.

Regardez-les pendant le chargement, pour bien vérifier qu'ils ne posent pas de questions, et puis récompensez-les quand ils semblent ne plus avoir goût à l'effort par une bourade, une clope ou une bière. Enfin, quand on s'est débarrassé de tous ces tuyaux, laissez ces deux gars en bord de route. Qu'ils aillent ou ils veulent, maintenant.
Vous pouvez arroser.
lundi 23 avril 2007
dimanche 22 avril 2007
Petrovillage
À Villevieille, les maisons sont anciennes. Elles sont toutes voûtées, mais leur âge ne les inquiètent plus.
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mercredi 18 avril 2007
mardi 17 avril 2007
Tous au sud

Sur un tracteur en marche, deux hommes. L'un conduit, l'autre, derrière, accroché à l'armature, parle, sans trop savoir s'il parle assez fort, ou si l'autre veut l'entendre.

- Tu vois, il y a dans la vie toujours du va-et-vient. Qu'on parte quelque part, d'où l'on revient, et qu'on s'en aille plus loin, et l'on revient. Encore. Il y a l'endroit originel, le premier, et tous les autres, et de l'un à l'autre, c'est du va-et-vient...
- humpf !
- Si, regarde ! Le Défens. Ce n'est pas mon endroit natal, mais c'est maintenant un point d'où l'on part, où l'on revient, dans cette longue trajectoire...
- Mouais...
- C'est un repaire, une ile secrète, battue par le vent, menacée par cette vague de pierre qu'on voit au loin et qui ne bouge pas. Ce sont les sentiers mille fois parcourus, mais toujours à découvrir, ce sont ces maisons, ces pièces, ces tables, ces lits. Ces gens aussi. Tous en va-et-vient, peut-être.
- Et quand est-ce que tu pars ?
- Bientôt. C'est certain. C'est pour mieux revenir.
- Mmmh, ben, viens boire un coup plutôt. Pour la route...

lundi 9 avril 2007
Pascale vacance

Et, pour oublier l'adage, les Parisiens se découvrent de fils en ce début d'avril.
Soleil rayonnant sur le Champs de Mars apaisé.
Plus loin, au balcon, on observe la quiétude de la rue en contrebas, signe que les vacances sont bien la.
On déambule dans la ville qu'avril a enfin décidé de réchauffer un peu.
dimanche 8 avril 2007
samedi 7 avril 2007
Les La Bassée...

Il y avait là - dans un village tranquille perdu vers le nord - les représentants des Sept Ecoles.
Enfin, sept, ou huit, peu importe.
Elles n'étaient pas nombreuses, voilà tout. Mais ses représentants, donc, étaient animés d'une volonte farouche. Certainement. Peut-être. Mais ils étaient aussi animés d'une inquiétude palpable.
Au menu, katas exécutés minutieusement. Puis kumite à la chaîne, deux par deux, et que le meilleur gagne.

Bien des combattants tremblèrent, tombèrent, hurlèrent.
Il y avait là un arbitre assez grand et peu costaud qui, parfois, ne savait pas trop quoi faire.
Mais sa tâche, désigner un vainqueur, était rapidement conclue, par un coup de pied bien placé.
En fin de journée, des trophées furent distribués sous les vivats. Il y avait donc des champions, et tous repartirent, repus de contusions, dans ces véhicules qui s'éparpillèrent en toutes directions.
mardi 3 avril 2007
lundi 2 avril 2007
L'affront de Seine

Quittons un instant ces belles perspectives qui, d'avenues en boulevards, tissent l'écheveau des quartiers de Paris.
Prenons de la hauteur - Oh, si peu - et risquons-nous sur une dalle vide, battue par le vent que la Seine, pas loin, fait souffler en courtes rafales. Idée saugrenue, que de s'abstraire ainsi des alentours. Et pourtant, les années 1970 furent enthousiastes à l'édification de ces blocs suspendus au-dessus de la ville. Peut-être pensait-on que de tabula rasa en centre-tout-en-un, on allait créer un site en auto-suffisance, surplombant de sa superbe - de verre, d'acier, et de béton - les toits de zinc vieux et si communs.
Baste ! Le temps a ainsi rendu son verdict : nul et non avenu ! Point de quartier sur cette dalle coupée du monde. Tout au plus quelques locaux à l'abandon, quelques quidams de passages et des employés hagards.

Oui, l'on a quitté la ville, là-haut. Mais nous n'y avons rien trouvé. Ou peut-être si : de la photogénie.
Prenons de la hauteur - Oh, si peu - et risquons-nous sur une dalle vide, battue par le vent que la Seine, pas loin, fait souffler en courtes rafales. Idée saugrenue, que de s'abstraire ainsi des alentours. Et pourtant, les années 1970 furent enthousiastes à l'édification de ces blocs suspendus au-dessus de la ville. Peut-être pensait-on que de tabula rasa en centre-tout-en-un, on allait créer un site en auto-suffisance, surplombant de sa superbe - de verre, d'acier, et de béton - les toits de zinc vieux et si communs.
Baste ! Le temps a ainsi rendu son verdict : nul et non avenu ! Point de quartier sur cette dalle coupée du monde. Tout au plus quelques locaux à l'abandon, quelques quidams de passages et des employés hagards.

Oui, l'on a quitté la ville, là-haut. Mais nous n'y avons rien trouvé. Ou peut-être si : de la photogénie.
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