lundi 28 mai 2007

Bye Bye Jolivet - & Out...


Bye Bye Jolivet - In...


Derniers préparatifs, derniers cartons. On passe la journée preoccupé, ressassant toujours les mêmes pensées, vérifiant mille fois le bagage, les papiers, les dernières instructions.

Et puis vient l'heure...

dimanche 27 mai 2007

Ex la chapelle


Prendre la ligne 4 et descendre au nord de la ville, du côté de la Goutte d'Or. De là, au travers du lacis des ruelles qui montent peu à peu, trouver la rue Saint Luc, qui court le long d'une église toute gothique, et pénétrer dans une cour dans laquelle donnent quelques immeubles hauts et vieux, habités de nombreuses portes toutes semblables, semblables aux portes des chambres d'un hôtel un peu borgne. Il faut grimper encore, six étages, pour trouver celle qu'on cherche. Frapper. Attendre un peu, distinguer le bruit de pas sourds qui se dirigent par ici, entendre la clenche tourner et le battant s'ouvrir. Dire un bonjour de circonstance à l'hôte qui se présente là et s'efface devant vous, vous laissant le champ libre pour embrasser d'un regard l'ensemble du logis. Il y a deux pièces, lumineuses à cette heure du jour, encombrées quelque peu du mobilier essentiel à la vie d'un étudiant.


Il y a bien sûr beaucoup de livres, rangés sur des étagères à même le mur, dans un désordre pensé. S'asseoir, et se relever encore pour jeter un oeil sur la vue : le clocher de l'église, toujours aussi gothique, et les mansardes du XVIIIe arrondissement. Au loin, quelques tours plus hautes que les toits de la ville, percent le gris du ciel. Se rasseoir et se saisir d'un prétexte pour entamer une conversation, comme cela, sur un sujet ou bien un autre, le temps de se mettre à l'aise, d'évoquer le quotidien de ce petit appartement. Boire une bière, bien sûr, fraîche d'avoir été mise au frigo, et fumer une cigarette. Et puis faire des photos, puisque l'occasion se présente d'elle-même.


samedi 26 mai 2007

Orage de mes espoirs

Paris, au crépuscule. Le vent fait bruire depuis longtemps tout ce que l'urbain peut résonner. La frondaison des arbres devant la fenêtre semble vouloir s'arracher au quartier, pour rejoindre l'Elysée des feuillages de printemps. Les rafales deviennent plus insistantes, on sait, déjà, que cela va tout à coup se rompre en cataractes spasmodiques. On voit, plus bas, les passants accélérer la cadence. Tout le monde attend la chute, guette le tonnerre.


Quand tout tombe, c'est en furie. On regarde, perplexe, à la fenêtre, s'abattre l'orage sur Paris. Il est fort, il est long, il est celui que l'on attendait, peut-être, comme on attend la pluie qui ne vient pas...


mercredi 23 mai 2007

Pas de cinquième

Nous en avions parlé, le soir, au coin d'une table, stylo et feuille à portée. Le thème était le suivant : les quatre éléments, eau, air, terre, feu.
De quoi laisser l'imaginaire prendre le dessus, mais, pour quatre clichés, l'épreuve fut assez rude.
Nous sommes allés dormir au mitan de la nuit, ayant griffonné quelques propositions de mise en scène.


Plus tard, en passant voir G. du côté des Petites Ecuries, le voilà qui me montre le résultat de son travail. De l'imaginaire encore, et de belles photographies que vous pouvez aller contempler .

lundi 21 mai 2007

Chestnote and Co

Le voici, il est là, enfin, sur la Toile, au côté de toutes ces pages dont le web fait ses choux gras.
Chestnote & Co, le portail écrito-musico-photo-vidéo de Chestnote, Bui Doi et consort...





Bonne navigation !

mercredi 16 mai 2007

Lettrines sans MS


Petit boulot, de prendre des lettres, un peu partout, au jugé, pour s'en servir ailleurs, plus tard, on verra, pour le moment on en a dix, vingt, trente, il manque des J ou des W, pas grave, on doit pas en user beaucoup, et puis on peut toujours en récupérer en cours de route, à Paris ou bien à Saigon.
Quoique.

mardi 15 mai 2007

Haie d'honneur

Il ne restait que celle-là, que ma mère gardait dans un coin, pour se souvenir d'un morceau de réel enfui. Elle me l'a donné, me demandant "d'en faire quelque chose". Je l'ai donc prise, scannée, puis triturée pour en extraire une sérigraphie.
Que voici.


dimanche 13 mai 2007

Hep toi !


Essais pour trois polaroïds.
Visage, buste, jambe.
Lumières, cadrages, avant de tirer l'épreuve.
Le modèle reste là.

samedi 12 mai 2007

Stairway to Bruven

Premier étage, droite.

vendredi 11 mai 2007

Façades de Lyon : Part-Dieu

Sunset riverside


Vers le soir, au bord du Rhône. Conciliabule au crépuscule.


Plus tard, attablé autour d'un pichet, on regarde le ciel tomber.


Et l'obscurité de tout engloutir, peu à peu.

mercredi 9 mai 2007

Marche ou rêve


Comme on connaît bien la ville, on peut partir par ici ou par là, on ne se perdra pas. On peut se diriger vers le fleuve, vers la gare, vers le parc. On choisit plus volontiers le fleuve, parce qu'on peut maintenant y flâner à toute heure. On peut aussi s'asseoir, boire, voire, peut-être, méditer en silence sur l'écoulement de l'eau.


Et puis l'on peut errer dans les rues, d'un quartier à l'autre, pour surprendre un chantier, un tramway, un musée, un magasin. Des façades. C'est la ville où l'on a vécu avant, dont on se souvient comme si l'on y habitait encore. On y a des adresses. On peut y voir du monde. On peut, aussi, juste passer pour un autre au-revoir.

Comme on connaîtra toujours la ville, on pourra partir toujours ici ou là.

mardi 8 mai 2007

Sténofaces


- Si, si. C'est un film de S.F. Les héros, trois gars parfaitement normaux, mais qui s'occupent des heures entières dans des placards complètement obscurs à développer du papier photo qu'ils ont impressionné avec des procédés bizarres... des boîtes en métal avec un trou et du scotch. Bon. Ils sont pas balèzes, mais les heures passées font qu'ils sont expérimentés dans le maniement des boîtes en fer dans le noir total. Et là, il y a des extraterrestres qui débarquent, qui sèment la mort partout, tout le monde est désespéré, et la fin est proche. Les trois gars ont entendu, ont vu le chaos, mais sont désemparés [...].
A la fin, ils gagnent, grâce à leur habileté à manier des boîtes dans le noir, à faire des sténopés géants pour absorber l'image des aliens, qui succombent à la révélation finale.
Un vieux truc, noir et blanc peut-être, avec des mecs pas connus...

Barrow's bedroom

samedi 5 mai 2007

En mai, fais ce qu'il te...

Eh quoi ! Une chronique politique ?
Que Bui Doi dise ce qu'il pense ? Allons donc !

Alors, de ces visages lacérés, gueules cassées toujours à la veille des élections, je me prends à écrire un peu. Oh, juste de quoi coucher des pensées à l'usage usé. Sarko va être élu, il l'a depuis longtemps conjuré. C'est pour lui, cette fois. De l'ordre, certainement, justement. Alors le pays va réagir. On sera, pour beaucoup, contre, triste, ensemble. C'est que, autant d'absence de vergogne, pour un gagnant ça impressionne. Mais réagir, c'est maintenant une bonne conduite. Non que ce soit le réactif qui prévale, mais tout de même. On aura des frais, on aura des peines. On aura de quoi espérer. Et cela, c'est bien.
Une royale candidature pour une prochaine fois, oui... quand les cartouches à droite seront épuisées. Un jour.