lundi 28 janvier 2008

12th floor - #2

Côté cour, on s'y trémousse grave.
Saigon Night Fever ?

12th floor - #1

Liesse.
Quelle ambiance !
Retournons voir du côté scène.

dimanche 27 janvier 2008

After hour

Soirée à teintes : celui de l'osier, jaune sous le néon de cette terrasse haut-perchée. Puis, un bar bleu sur lequel se reflètent les nuances rouges des lumières nocturnes. Dieu, qu'il est tard, encore !

jeudi 24 janvier 2008

Pied à terre

C'est un hommage à G. Voilà en effet un individu qui se penche sur de graves problèmes. Ceux du dessous, enfin, du ras-des-pâquerettes. Le souci de voir à partir du sol. De faire de la photo trottoir. D'aller chercher ce que l'on ne voit pas, à hauteur de semelle ; ce monde pas encore reptilien, mais fureteur.

lundi 21 janvier 2008

Set


D'un autre côté, si on ne se sert pas des couloirs, autant les occuper.

mercredi 16 janvier 2008

Grillé

Se faire surprendre, toujours, quand on saisit l'appareil. On regarde ce que l'on peut bien voir, là-haut, dans ce ciel découpé. Quid ?
Ce n'est pas une photo, ça. Ca ne représente rien, il n'y a personne.
Alors on hausse les épaules et on vaque à ses occupations, tandis que je m'en vais voir ailleurs.


Diagonales perdues

C'est à la lisière de la ville. Là, les Architectes du Plan ont étalé le bitume sur des routes sans but. On y croise, à contre-sens, des ouvriers qui s'en reviennent, et qui regardent en coin celui qui les dépasse. C'est le soir. Bientôt, on laissera la nuit repeindre la campagne.

mardi 15 janvier 2008

Chats stephants


... Well I think its fine, building jumbo planes.
Or taking a ride on a cosmic train.


...Well you roll on roads over fresh green grass.
For your lorry loads pumping petrol gas.


...Well youve cracked the sky, scrapers fill the air.
But will you keep on building higher

til theres no more room up there?

dimanche 13 janvier 2008

Hostoritarisme

Une collègue de Y., voyant sa santé vaciller et sa toux devenir rauque, s'est rendue à l'hôpital voisin pour déterminer la gravité de son état. État que le service hospitalier idoine a jugé suffisamment sérieux pour lui enjoindre de rester quelques jours alitée, le temps d'ingérer moult pilules et sirops, et de retrouver une belle voix de soprano.
Cela nous a donc permis, Y. et moi-même, de lui rendre visite quotidiennement, pour la distraire, la nourrir, et, accessoirement, pour s'enquérir de son état. C'est qu'à Saigon, on bénéficie d'un système de santé public qui ne prend en charge que la posologie. Ni les repas, ni la lessive, ni, bien sûr, les conditions d'une convalescence dans le calme et la solitude qui sied si bien aux malades en phase terminale. Ah, la douce promiscuité de la maladie ! Les râles et les regards fuyants ! Les civières que l'on fait disparaître derrière d'étranges portes battantes !
Nous n'avons jamais croisé de docteurs lorsque nous étions à son chevet, mais je les soupçonne d'apparaître aux heures non visitables. Ou, peut-être, ont-ils décidé de ne travailler qu'à la mesure de leur salaire. C'est vrai que 800 000 dongs par mois (40 euros), ça vous fait tellement croire à votre serment d'Hippocrate, que vous n'en avez plus que pour les malades et leurs souffrances. Mais allez dire ça au Ministère de la Santé !

mardi 8 janvier 2008

Vue sur l'arrière

Rétrovisions en série, sur la route nationale 1.

Bar'n'homme

Prenez un bar, un de ceux qui, peuplé et bruyant, font s'arrêter le passant qui se demande une seconde s'il ne va pas entrer lui aussi pour participer à la débauche. Il y a là un microcosme du quartier, pas mal de messieurs installés depuis longtemps, des voyageurs et voyageuses, et des apparitions succinctes.

L'une d'elle pourrait être appelée l'apparition du Mec. Le Mec pénètre dans le bar, lunettes sur le pif, teint hâlé, tatoué. Ses mécaniques roulent un peu avant de s'immobiliser dans une pose avantageuse. Il scrute, jauge. L'effet fonctionne, on tourne et détourne le regard. Il dit venir de la plage, par là-bas, où il a kiffé les embruns et le sel des rencontres. Il ne parle pas trop, juste pour attiser la curiosité. Puis il s'en va, comme cela, une torsion de jean, une épaule jetée. Le bar reprend ses allures de débit de boissons.

vendredi 4 janvier 2008

Et que la fête !

D'une journée de noces, on peut garder (au choix, ou pas) :

Les fleurs en arche autour d'une porte que l'on ne franchit qu'une fois...

La bombance où convives vivent, et boivent d'abondance...


Le regard de celui qui rigole sous le regard...