vendredi 27 juin 2008

Crapette vietnamienne

Le jeu, les cartes, le regard et la main.
Un peu de chance, aussi.

mardi 24 juin 2008

Camera obscura

L'œil perçoit la lumière et la restitue sous forme d'influx nerveux à notre bonne vieille cervelle qui en fait ce qu'elle doit en faire.
L'œil ne peut, par contre, se souvenir de ce qu'il a perçu (sauf dans les cas d'éblouissements, ou sa rétine est grillée, totalement ou partiellement, pour quelque temps).

De là, certainement, l'intérêt pour les longues expositions photographiques, parce que c'est toujours intéressant de capter avec un appareil ce que l'œil ne peut faire. Saisir peu à peu une bruine de photons jusqu'à exposition suffisante d'une surface sensible. Inscrire l'image dans une durée de prise de lumière, c'est donner une dimension à la photo qui en est le plus souvent démunie.

Alors, donc, prenez une nuit, peu de lumière, mais une ou deux, tout de même. Placez une chambre photographique sur un support fixe, et ouvrez l'obturateur. Attendez le temps qu'il faudra.

lundi 16 juin 2008

Deboue

Youpi, une flaque.

Allez Boo ?

Du bambou, plein de trucs. Qu'il y en a tant et tant, au Vietnam comme ailleurs, et que les variétés sont si diverses que les critères de différentiation considèrent la couleur, la taille et la croissance, la structure des feuilles, des noeuds, la fréquence des floraisons, le rôle des fleurs, la coupe du tronc...

Et qu'aussi l'on aurait ouï un "Bam ! Boo !", lorsque de lointains explorateurs, dans ces contrées proches du Capricorne, eurent par mégarde allumé un méchoui avec ce bois souple et filandreux qui pousse partout.

Que - c'est vrai, tenez-vous - il y a des bambous à section carrée, dans les montagnes au nord du pays tonkinois.
Qu'enfin, l'on peut visiter tout cela à 45 minutes au nord de Saigon.

mercredi 11 juin 2008

Encarte

tatatata ! Sans prélude aucun, me voici nanti d'une nouvelle carte.
Carte de visites, au pluriel, donc.

Pour y écrire : buidoiphoto@yahoo.com

mardi 3 juin 2008

La salle à manger - Rappel

- Ta mère m'a dit que t'étais malade ce matin.
- Oui je suis malade.
- C'est pour ça que t'es pas allé à l'école ?
- Je suis malade j'ai vomi deux fois.
- Si t'es malade faut que tu retournes au lit c'est tout ce que t'as à faire.
- Tu n'es pas montée faire ma chambre ce matin. Pourquoi ?
- Parce que je pensais que tu dormais voilà pourquoi Monsieur.
- Non je ne dormais pas je restais étendu là Je t'attendais.
- Comme si je n'avais que ça à faire! Depuis que Maria est partie j'ai deux fois plus de travail l'argenterie les lavabos du rez-de-chaussée et tous les lits.
- Maman a dit que tu allais nous quitter.
- (astiquant) Quand est-ce qu’elle a dit ça ?