samedi 30 janvier 2010

Damiers... Hommiers ?

JustifierBon. C'est simple. Tu as une photo assez neutre. Un pan de ciel, un bout de paysage, une palette de couleurs diurnes. Une photo comme tu en as fait déjà plein, comme on en fait encore aujourd'hui, pour sûr.
Bon. C'est simple. Fais-en autre chose, triture, coupe, cadre, recadre, recoupe, filtre, et hop, tu publies, vite, avant de penser à autre chose.

lundi 25 janvier 2010

Cho Lon, ou le bazar

Je sais : l'inoccupation est un vilain défaut. Certains disent même : l'oisiveté, comme s'ils avaient l'expérience de battre les ailes pour rien.

Et pourtant, que de survolage du quartier, à coup de recherches verbales et visuelles, pour pondre le troisième volume ! Il est là, après les deux premiers. Et, bien sûr, il est d'un usage éprouvé ! A vous de voir sur place...



lundi 18 janvier 2010

Canopée, Séléné

Oui, il s'agit bien de la nuit sous les cocotiers. Et de la brise marine qui bruit au rythme lent des palmes doucement secouées. De la quiétude - vous vous en seriez doutés - du lieu, lorsque l'on pose l'appareil ; lequel va, en secondes égrenées dans le silence, saisir les photons épars de la scène nocturne...

lundi 11 janvier 2010

dimanche 10 janvier 2010

La vigie

«Pourquoi je suis assise sur le parapet ?... j’y suis assise depuis l’aube, vous savez. Et comme l’aube, chez nous, c’est toujours au même moment, je suis là tous les jours au même moment, quand le soleil se lève. (Un temps) Quand il se lève, il n’y a pas autant de bateaux, je peux vous dire. Mais ils finissent toujours par revenir et mouiller là. (Un temps) Celui que j’attends, moi, il est pas trop loin du bord. (Un temps, long) Mais il n’arrive pas toujours au même moment que les autres. Je sais pas, il a un rythme à lui. Et quand il est là, finalement, moi, je me lève, et je vais voir ce qu’il a rapporté. Je me lève du parapet, je descends sur la grève, et je lui fais signe, et toujours il me répond, et puis on remplit la plage de paniers, et lui il va se reposer, un peu plus haut, pas aussi haut que moi, mais presque, là où on dort d’habitude, et la plage est toujours remplie, et la journée se passe comme ça, sur la plage, ou plus haut, ou plus au large. Et tout ce temps, le parapet, personne n’est assis dessus, je peux vous dire.»

jeudi 7 janvier 2010

Et d'une

Difficile à expliquer, cet attrait des dunes. On pourrait arguer du fait qu’ici, il n’y a personne, et que seul le vent vous souffle sa plainte à l’oreille, que le sable, brûlant déjà, vous érode la plante des pieds, que l’on y laisse ses empreintes comme pour signifier l’importance de son passage (même si l’on est pas dupe : sitôt parti, ces traces disparaissent pour laisser au prochain l’illusion du pionnier), qu’enfin, un bout de désert, c’est un soupçon de danger à peu de frais, et une évasion certaine de la verdure envahissante.

C’est pour cela que l’on retourne aux dunes, pour s’y perdre juste le temps qu’il faut pour aimer s’y retrouver.