Du dehors, la structure métallique ressemble à un immense entrepôt, ouvert sur ses quatre côtés, par de larges accès. À l’arrière, un appentis, aussi haut que le bâti principal, abrite le système pneumatique, alimenté par de vrombissants moteurs à essence, qui font tourner les compresseurs. C'est ce jeu de conteneurs pressurisés qui constitue le poumon de l'ensemble.
Au dedans, suspendu à la toiture de tôle, tout un réseau de tuyaux, de tubes, de conduites, insufflent et aspirent.
L'expiration, c'est pour alimenter toutes les machines-outils, les scies, les perceuses, les tournevis, les ponceuses, les tapis, qui ne tournent que sous la poussée de l'air comprimé.
L'inspiration, c'est pour rejeter tous les copeaux, la sciure, les poussières, qui s'accumulent sur tous les établis.
Ainsi respire le hangar, pulsation après pulsation, tout au long des jours de production.