C'est un havre au bord du premier des neufs dragons du delta. Le Mékong, paresseusement, charrie vers le large péniches et cargos, jacinthes et racines.
Dans cette auberge sous la brise marine, on se repose au bruissement de l'eau. On regarde la lumière du jour peindre le ciel de tous les azurs. Et quand vient le soir, à la clarté des lanternes, on s'allonge pour soupirer sur l’immobilité du monde, en quelques palmes découpées.