Oh, il m'a fallu du temps pour l’arrêter. Lui quémander une photo. Avoir un profil. De lui. De sa Cub rutilante. Aujourd'hui, chance. Le voilà d'humeur primesautière. Normal. Ce sont les vacances de printemps. Le temps des meilleurs atours. Alors il se permet un temps d’arrêt. Deux temps. Quatre temps, même. Mais le moteur tourne. Il lui faut vrombir bientôt. On fige donc l'instant.
Le mur. Le casque. La chemise. Le pantalon. La Cub.
Les lunettes, enfin.
Bien sûr.
Et le voilà reparti.