Il y a, à quelques heures de route de Hanoï, une pagode que l'on dit parfumée, et où les pèlerins se rendent en masse aux jours saints. C'est donc le cœur pur et l'âme prête au grand nettoyage que nous nous y rendons, d'un coup de bus et de rames, dans un paysage de montagnes grises et brumeuses.

Las !, il n'y a plus guère que les dieux des pacotilles qui font recette ! Le chemin pentu n'est qu'une vaste foire, à la gloire du plastique cliquant et des transistors crachotants. Ou alors, c'est une épreuve de plus pour célébrer l'impermanence, la quête de l'immatériel qui vient narguer le moine jusque sous ses autels.
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