mercredi 8 juillet 2009

Seulement deux, aujourd'hui...

Ah ah ! Qu'ils essaient donc de m'en empêcher ! Qu'ils m'adressent ce geste désinvolte d'un bras autoritaire, pour me signifier de quitter ce trottoir, de m'éloigner de cette palissade, de ce chantier où nul n'a le droit de pénétrer, encore moins de photographier. Oui, qu'ils le fassent ce geste ! Qu'ils y ajoutent même la parole, si cela leur chante ! Je ferai mine de m'enfuir sous leur quolibets inintelligibles. Mon petit doigt, lui, sait bien où appuyer !

C'est que, au jeu de la chambre photographique et du sujet saisi, la photographie a toujours eu le dernier mot.

C'est sa mise à l'épreuve.

2 commentaires:

kca a dit…

Ah, ah, ah. Il fallait en parler de ces cowboys de trottoirs.

Il y en a qui avaient oser, j' ai fait le mec qui comprenait pas le vietnamien jusqu' a ce qu' ils commencent avoir de l' assurance et deviennent vulgaires (j' adore faire ca ^^).
Et lorsqu' ils se sont appercue que je connaissai des noms d' oiseaux, il fallait voir leur tete ^^

Dorian a dit…

J'ignore si la photographie a toujours le dernier mot, mais toi, tu as toujours le dernier déclic, ce qui est sûr...
En tout cas, ce petit texte apparemment innocent est en réalité une confession de foi comme j'en attendais depuis longtemps... "Enfin", si j'osais ! Allez, j'ose.

Dorian