Ces moyens de conduire à bon port les cargaisons les plus diverses ?
Ces xe-3-ban aux roues libres et souvent voilées ?
Pourquoi faut-il donc laisser immobiles tous les roulements, les essieux, les pédales, les châssis, afin que la ville voie disparaître peu à peu les véhicules de peu, de beaucoup aussi, les véhicules du vulgum pecus, qui n’ont plus voix au chapitre et voie à emprunter ?
Parce que, bizarrement, la ville veut davantage de carrosses fermés à la rue, davantage de quatre roues épaisses qui ne trimballent dans leurs intérieurs cossus que quelques têtes toutes occupées à ne pas voir au dehors. C’est dommage, certes. C’est surtout triste de ne plus rendre hommage aux pétarades des portefaix à moteur qui parcourent le réseau en quête de tout - ou d'un rien - à transporter...