Cela commence par cela : on est assis par terre, sur une moquette profonde, et devant soi il y a cette fenêtre qu'on ne peut ouvrir, qui donne sur un ciel plombé. On ne peut se lever, parce qu'il y a ces deux sièges qui barrent la route. On voudrait bien s'approcher, voir le dehors mieux que ça, mais on reste assis là. Cela dure assez longtemps.

Plus tard, sans trop d'explication, on entend de la musique, qui vient d'en bas. On se retrouve tout contre les carreaux, et on peut regarder en contrebas. Le bâtiment est étrange, la fenêtre est protubérante, on voit bien - il n'y a point de voisins - la foule qui se range au-dessous, au son du rythme martial. Il y a aussi des badauds, le long de la plage, et le chuchotement des vagues, plus loin, audible quand même.

On est là, devant la fenêtre, et tout d'un coup le tableau s'anime, et les pas de danses commencent. On est là, on ne bouge pas, on reste debout.
En bas on danse, et on reste debout.
1 commentaire:
Nice view from the Saigon Quy Nhon Hotel.
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