Lui ne semble jamais se lasser. Il a la pelletée lourde, presque auguste, et découvre le sol de tous ces copeaux de bois, tandis qu'une remorque, hors-champs, attend sa montagne de sciure.
Mais, si l'on reste à proximité, si l'on est témoin de cette scène, on doit se prémunir de paupières qui s'alourdissent, de jambes qui flageolent, de doigts qui se flétrissent. Peut-être même que ces copeaux sont en fait bien autre chose...
Retournons-nous, voulez-vous, ou regardons autre chose.
1 commentaire:
Beau, ça !
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