Quelle rencontre inégale, que celle de la pulpe des doigts, de la souplesse des phalanges et de la surface sinueuse de la paume avec la granulosité solide du minéral ! Le roc, qu'en a-t-il à faire de la douceur de l’épiderme, de l'élasticité des tendons, de la force des muscles ? Il lui est bien égal de voir ces mains chercher, hésiter, tâtonner, frotter, s’écorcher ! Il reste coi, simplement disponible au contact de ses appendices animés, et se laisse attraper, agripper, tirer, pour enfin permettre à l'en bas de devenir l'en haut.
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