Les bruits qui s’échappent de l'endroit sont de toutes natures et de toutes magnitudes. Si l'on tend l'oreille, et qu'on se rapproche un peu, on peut percevoir le cliquetis du ciseau et le murmure de la découpe du cuir et des tissus. Sur la même partition, dans une autre salle, soufflent et crachent les pistolets à peinture, couverts par le bruissement des bacs de filtration. Et, partout, le rythme est marqué par le martèlement pneumatique des clous, et du mitraillage des machines à coudre. Cette polyphonie de l'outillage de l'atelier résonne du soir au matin, dans ces faubourgs indéfinis de la plaine chinoise.
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