Une collecte photographique de plateaux de table en mosaïques de carreaux de terre cuite et de céramique, en exposition dans une usine de Binh Duong...
samedi 24 décembre 2016
mercredi 30 novembre 2016
Les mots ronds
On les trouve sur les tombes, et de part et d'autre des portails des pagodes. Parfois, aussi, sur des stupas, sur des cloches, sur des statues, sur des vases.
dimanche 20 novembre 2016
A museum, sir ?
Y a-t-il un
monument de la ville qui n’a pas été – à un moment de son histoire – imaginé, édifié, financé ou inauguré par Sir Stamford Raffles lui-même ? On peut se permettre ce
genre de conjecture, alors que l’on passe devant l’actuel Musée National de
Singapour, qui abrite la plus large collection d’objets relatifs aux civilisations
de la péninsule malaise.
Le corps
principal a été établi en 1849 pour accueillir en son sein le Musée et la Bibliothèque
Raffles, ainsi qu’il en fut décidé quelques vingt ans auparavant lorsque le fondateur de la colonie réunit les représentants de la Couronne d’Angleterre et
les émissaires des communautés indigènes pour proposer la construction d’un institut
chargé de la préservation et du renouveau des cultures des territoires sous
administration impériale.
Ainsi fut dit,
ainsi fut fait.
Sis sur Stamford
Road, juste devant la colline du parc du Fort Canning, l’édifice de style néo-palladien
a subi de nombreuses rénovations et modifications tout au long de son histoire.
Il n’en reste pas moins qu’il est le plus ancien musée de la ville, et que sous
son apparence lourde et sobre, il dissimule des trésors de toutes natures.
samedi 19 novembre 2016
Hors d'atteinte
En flânant du côté de Loke Yew Street, je les avise.
Ils ne bougent pas, comme saisis d'une stupeur infinie.
Il y a le ciel, oui.
Il y a une fleur aussi.
dimanche 21 août 2016
Le pouls de l'usine
Du dehors, la structure métallique ressemble à un immense entrepôt, ouvert sur ses quatre côtés, par de larges accès. À l’arrière, un appentis, aussi haut que le bâti principal, abrite le système pneumatique, alimenté par de vrombissants moteurs à essence, qui font tourner les compresseurs. C'est ce jeu de conteneurs pressurisés qui constitue le poumon de l'ensemble.
Au dedans, suspendu à la toiture de tôle, tout un réseau de tuyaux, de tubes, de conduites, insufflent et aspirent.
L'expiration, c'est pour alimenter toutes les machines-outils, les scies, les perceuses, les tournevis, les ponceuses, les tapis, qui ne tournent que sous la poussée de l'air comprimé.
L'inspiration, c'est pour rejeter tous les copeaux, la sciure, les poussières, qui s'accumulent sur tous les établis.
Ainsi respire le hangar, pulsation après pulsation, tout au long des jours de production.
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samedi 16 juillet 2016
A l’écoute
Il est évident que le bruit, lourd, monotone et angulaire, qu’émet le Centre Commercial de la Part-Dieu a longtemps couvert les conversations architecturales du quartier qui le contient.
Et, pourtant, en s’éloignant un peu, on distingue ça et là quelques voix singulières, isolées, haut-perchées, qui chantent leur partition sur un tout autre registre.
Parfois, même, certaines d'entre elles entrent en résonance, et font vibrer la fabrique de la ville sur des fréquences insoupçonnées !
dimanche 10 juillet 2016
Les sentence de la vieille ville
Il est intéressant de noter la présence de Jean le Baptiste, figuré à l'angle de la rue Saint-Jean et de la place Neuve Saint-Jean, à quelques pas de la façade martiale de l'ancien Palais de Justice.
Peut-on en inférer la prévalence du Jugement dans ces manifestations symboliques ?
samedi 9 juillet 2016
Une dernière assomption
Derniers regards sur le massif du Mont Blanc depuis le village de Cordon.
Une halte, aussi, pour visiter l’église du village. Construction pointue, bulbeuse, mais sobre, comme le préconisait le catholicisme de l’époque, à la fin du XVIIIe siècle, suivant les plans du baroque savoyard, elle offre cependant un spectacle pictural exceptionnel dans son chœur et sur le plafond de sa coupole, représentant les mystères d'abord joyeux puis douloureux de la venue du Christ et de sa passion.
Nous laissons ainsi Jésus à ses arcanes montagnards, pour reprendre la route vers la plaine rhodanienne.
vendredi 8 juillet 2016
jeudi 7 juillet 2016
Les deux tours
La tectonique a entraîné l’élévation du relief à des degrés extrêmes.
Observant cette nature-là, l'homme a su depuis fort longtemps imiter ces flèches minérales, pour orienter le regard vers le ciel...
Sur le chemin de Plampraz
Embrasser du regard la chaîne des hautes Aiguilles de Chamonix depuis le versant opposé est assurément l'une des visions les plus impressionnantes qui soient. Et qui mérite ce voyage, que l'on effectue moins souvent qu'on ne le souhaiterait...
mercredi 6 juillet 2016
Un bloc de tours sur un bloc de rochers
On en compte plus des visiteurs romantiques de renom qui passèrent entre ces murs : de Jean-Jacques
Rousseau à Victor Hugo en passant par Alexandre Dumas, Gustave Flaubert et Lord
Byron, la liste est longue, et les traces manuscrites nombreuses. On peut ainsi se prendre à imaginer les pierres murmurer leur souvenirs, et les menuiseries chuchoter à nos oreilles leurs secrets d’alcôve.
Le château fort de Chillon
Une place forte pareille, nul doute qu'elle aiguise des appétits ! Entre les Comtes de Savoie qui en profitèrent pour lever toutes sortes de taxes sur les baillis alentours, puis les Bernois qui conquirent le château par la force, pour enfin le céder aux Vaudois du cru, l'endroit connut bien des périodes, fastes ou maigres, heureuses ou tragiques. Les murs en gardent la marque, et ce dans de nombreuses pièces.
Castrum Quilonis
Au carrefour des routes vers l’Italie, la plaine du Rhône et la côte vaudoise qui mène à l'Allemagne et la France, se trouve une énorme pierre plate qui émerge à quelque mètres du rivage, dans les eaux calmes du lac.
C'est sur cette plate forme rocheuse que l'on bâtit une première forteresse, d'abord en bois, puis en maçonnerie, pour contrôler les accès et lever un péage. Cette construction s'agrandira au fil des siècles, pour devenir le château que l'on connaît aujourd'hui...
Étape lausannoise
Il ne fallait pas être grand stratège pour se décider à l’édification d'un camp retranché sur ces rives escarpées du lac. Après tout, des Celtes s’étaient installés dans les parages quelques siècles auparavant, et, s'ils eurent maille à partir et subirent un ou deux revers lors des invasions saisonnières venues de l'est, ils vécurent tout de même en paix avant la conquête romaine, et profitèrent du lac, de ce paysage alpestre, et de ces routes bien pratiques pour fuir ou s’établir.
Par la suite - sous l'empire de Rome, et après sa chute - le fort devint bourg qui devint cité qui devint ville, au gré des soubresauts de l'histoire de la Savoie, dont les régisseurs firent bouger les lignes au fur et à mesure des disputes royales, qui avaient toutes pour objet la priorité de l’accès aux routes transalpines et, bien sûr, aux eaux du lac.
Au lendemain du Schisme - encore un événement chargé de massacres et de dispersements - l'accueil de nombreux Huguenots venus de la France voisine renforça les liens commerciaux et religieux avec les autres cantons du pays naissant, et Lausanne se développa pour devenir un riche centre de négoce et d'influence politique. On y appréciait aussi ce paysage unique sur ce lac, et sur la ligne de crête des massifs alpins à l'horizon.
L’époque moderne, elle, couronna la métropole d'une dotation olympique permanente. Par atavisme - ou jalousie, on ne saurait dire - toutes les présidences des fédérations sportives du monde entier voulurent alors en être aussi, et aménagèrent leur quartier généraux sur la colline. Avec une vue sur le lac.
L’époque moderne, elle, couronna la métropole d'une dotation olympique permanente. Par atavisme - ou jalousie, on ne saurait dire - toutes les présidences des fédérations sportives du monde entier voulurent alors en être aussi, et aménagèrent leur quartier généraux sur la colline. Avec une vue sur le lac.
À en parcourir quelques rues aujourd'hui, on ne peut qu’être émerveillé devant la beauté du cadre et l'opulente tranquillité du lieu.
La vue sur le lac est, sans commune mesure, absolument magnifique.
La vue sur le lac est, sans commune mesure, absolument magnifique.
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mardi 5 juillet 2016
Le déclin d'un jour de voyage
Depuis ce point de vue, la vallée s’étend à nos pieds. Les derniers feux du crépuscule peignent le ciel d'un orange pâle que le bleu de la nuit va contenir tout entier. En contrebas, tout est déjà obscur, mais les lumières éparses de la ville scintillent au loin faiblement. Les montagnes épaulent ce panorama, noires silhouettes découpées sur l'horizon.
On hume l'air du soir.
Il fait frais et sec.
Le sommeil, tout à l'heure, tombera comme une chape de plume...
mardi 26 avril 2016
Ce qu'offre la ville
Cette troisième composition est une récupération d'un travail plus ancien, mais pourquoi donc ne pas en profiter ?
Recyclons, renouvelons !
Recyclons, renouvelons !
100's : Prolégomènes
Et puisque les règles sont posées, eh bien, poursuivons le jeu :
D'un élément apparaissant dans l’environnement immédiat, tentons d'en saisir cent occurrences, puis, à partir de cette matière photographique, réorganisons-la à notre guise pour aboutir à une image et une seule - un collage, une mosaïque.
Et, pour épicer la partie, fixons, pour chacun des tableaux ainsi composés, une contrainte, formelle, temporelle, ou géographique.
Il y en a une centaine à faire, si le temps nous le permet...
lundi 25 avril 2016
Old Peak Road
Les voies deviennent de plus en plus sinueuses à mesure que l'on progresse, et la pente plus raide. Sur Conduit et Hornsey Roads, la marche est souvent interrompue par ces portails cloisonnants les résidences les plus huppées de l’île. Un peu plus haut, enfin, le chemin devient piéton et, aussi, plus escarpé encore. C'est la vieille route du Pic, qui, sous les pluies de la mousson, se révèle plus ardue qu'à l’accoutumée.
Qu'importe, montons, on verra les nuages d'un peu plus près !
dimanche 13 mars 2016
Une compilation à Chợ Lớn
Cette idée-là me trottait dans la tête
depuis si longtemps...
Et,
toujours lors de mes visites dans ce marché, à regarder ces tableaux de bois
peints du nom des étals, et voyant la foule des clients, visiteurs, et des portefaix encombrer les allées si étroites, je me disais - à raison - que la tâche était
impossible.
Comment,
en effet, installer un escabeau dans ces travées-là, au beau milieu d'un trafic
incessant, et demander, discrètement, innocemment, la possibilité de
photographier ces panneaux mal éclairés ? Non, décidément, cela relevait du
fantasme.
Jusqu’à
ce que... Jusqu’à ce que mon petit frère, venu me voir à Saigon pour les fêtes
du nouvel-an vietnamien, me dise ingénument : « Suis allé voir le marché Bến
Thành, et bien, c'est moins intéressant ces jours-ci. Tout ferme, on ne peut même
pas y faire emplette ! »
Là
fut le déclic ! Mais bien sûr ! L'interruption du Têt ! Le seul moment dans
l’année où tout s’arrête, et où ce marché-là, de ruche, devient désert.
Dont acte et visite immédiate de Bình Tây. Stupeur
! L'endroit est encore accessible, me dit-on, et la lumière, parfois, encore allumée,
aujourd'hui et demain matin. Après, on ferme pour la semaine.
Ni une, ni deux, cherchons un point
d'appui, n'importe quoi qui puisse nous donner de la hauteur. Oh, mais les marchands,
là, ont abandonné leur haut tabouret sans attache ! Trimbalons-le, alors, dans
toutes les travées, du rez-de-chaussée à l’étage, et prenons en photo, enfin,
ces enseignes si convoitées !
dimanche 14 février 2016
samedi 13 février 2016
vendredi 12 février 2016
Au large !
Voilà une bien étrange marina, située un peu au sud de la ville.
Y mouillent toutes sortes d’embarcations, du canot au trois-mâts, et, allant et venant au dessus des eaux, un télécabine bien au sec (qui, dans ce cas de figure, n'est donc pas une remontée mécanique... Un plan mécanique peut-être ?).
Les îles sont ainsi accessibles, et la baie accueille ainsi plongeurs, baigneurs, golfeurs, parachutistes, véliplanchistes, surfeurs, et, bien sûr, tous les enfants joueurs !
jeudi 11 février 2016
Nhà thờ chính tòa Kitô Vua
Ah, ces missionnaires alors !
Il faut toujours que, sitôt débarqués quelque part où il y a un semblant de monde, ils se mettent à découper le paysage pour en faire des paroisses. Et, pour bien marquer le coup, ils font appel à toutes les ouailles fraîchement converties des alentours afin d’ériger - si possible au sommet d'une butte ou d'une colline - une église à la gloire du Seigneur.
À Nha Trang, ça n'a pas raté : dès 1928, on pose la première pierre de la cathédrale, que l'on veut ériger en style néo-gothique. Alors on maçonne, on édifie, on sculpte, on passe commande de vitraux, de cierges, de tabernacles, et, à la pâque 1930, on consacre le tout.
Ce sera la Cathédrale du Christ-Roi, mère du diocèse de la cité.
mardi 9 février 2016
Le long de l'avenue Trần Phú
Si les Français considérèrent, lors de la conquête indochinoise, le hameau appelé Nha Trang Hải môn comme capitale de facto de la province de Khánh Hòa, il fallut attendre tout de même 1937 pour que cette bourgade, dotée d'une commanderie, d'un bureau de poste, d'une chambre de commerce et de quelques marchés, devienne une ville à part entière.
Par la suite, et sous les soubresauts de l'histoire de la seconde moitie du XXe siècle, Nha Trang vit son statut préfectoral changer au fil des découpages administratifs du pays, mais gagna une influence toujours plus importante sur les affaires maritimes de la moitié méridionale de la côte vietnamienne. Et, aujourd'hui, il suffit de se promener sur le front de mer pour constater l’attractivité de cette cité balnéaire, pourvue de toutes les enseignes hôtelières internationales.
vendredi 1 janvier 2016
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