samedi 28 janvier 2017

Prises de Têt #20

L'heure du départ a sonné, après toutes ces agapes !
Les dernières canettes de bières ont été bues, et tout le monde est, il faut bien le dire, raisonnablement pompette. 

Prises de Têt #19

Deux diptyques pour illustrer ces moments d’intimité familiale.

Prises de Têt #18

C'est, comme chaque année, la réunion de famille de la veille du Têt. C'est donc aussi l'occasion de saisir des portraits, à mesure que le jour avance.

dimanche 8 janvier 2017

Vu à Hanoi#4

En un aller-retour,
6 vues depuis le tablier du pont.
3 vers le nord.
3 vers le sud.

Vu à Hanoi#3


Et puis il y a la chaussée étroite, souvent cabossée, endommagée, du pont Long Biên, qui traverse le fleuve Rouge. C'est une marche longue et toute droite, surplombant des potagers, des vergers, des huttes de pêcheurs, des grèves, et des eaux limoneuses. La structure est vieille et rouillée, elle branle sous le poids des convois ferroviaires en partance pour la Chine, et du trafic incessant des motocyclettes qui y circulent sur les travées latérales. 
Au passage de certaines poutres maîtresses, on peut aviser la plaque des constructeurs Daydé & Pillé qui l’apposèrent il y fort longtemps, sous l'administration dirigée par Paul Doumer, alors gouverneur général de l'Indochine au début du XXe siècle. 
Alors, pour faire révérence aux rivets et aux poutrelles en porte-à-faux, demandez à n'importe quel Hanoïen, il vous le dira : longue vie au pont Long Biên !

Vu à Hanoi#2

C'est un cadrage particulier bien sûr, une tentative de circonscrire cette vision de la Cathédrale en plusieurs périmètres successifs. Une façon, peut-être, d'incorporer le plus de motifs en un seul cliché.

samedi 7 janvier 2017

Vu à Hanoi#1

On débute cette réappropriation de la ville - après bien des années passées loin de la capitale - par une circumnavigation autour du lac Hoàn Kiếm, qui nous mène évidemment, nécessairement, devant l’opéra municipal. 
On se souvient alors de ses attributs qui lui font valoir le titre de réplique en miniature de l’opéra Garnier, même si, nonobstant son style néoclassique, il irradie une lumière intrinsèquement tonkinoise. On se souvient aussi de ce jour d’août 1945, où pour la première fois est brandi, devant ce théâtre, le drapeau écarlate à l’étoile dorée, qui marquera la conquête du Việt Minh pour les 30 ans à venir. 
Étrange de se remémorer ces épisodes des lendemains de l'occupation japonaise, et des premiers jours d'une révolte contre la main mise coloniale, précisément dans un lieu construit par et pour la gloire des administrateurs français. Car c'est bien dans ces murs érigés pour abriter la culture métropolitaine et ses bons usages que seront paraphées les premières déclarations du gouvernement de la République Démocratique du Việt Nam, présidées par Ho Chi Minh lui-même.
Réappropriation, donc, et retours sur des lieux oubliés. 
Invocations de vieux souvenirs.