L’îlot est ras. Il apparaît entre deux bleus. De prime abord, on les devine, puis on finit par les distinguer assez bien, avec leurs troncs noués, leurs canopées larges d’un vert profond, ces arbres qui ont poussé là, ces arbres qui n’auraient jamais dû pousser là, au milieu des eaux salées, au large de Phú Quốc. Mais non, on ne rêve pas : il y a là sur le petit banc de sable à peine affleurant quelques feuillus ivres de saumures, douchés sûrement par les intempéries des moussons passagères.
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