mardi 24 mai 2005

Caprices...

La Chine que j'ai connue pousse trop vite, elle, l'ancestrale, l'impériale et secrète. Elle se dresse sur de lourdes fondations, mais veut percer de singuliers nuages, a coup de bâtiments érigés pour briser la nuque des paysans.
Bâtiments vides pour la plupart, ce qui – a mon sens – traduit une certaine vacuité et un penchant certain pour l’apparat. C’est ce qui frappe le plus, au cours de ces balades dans le centre-ville de Dalian, que de voir tant de tours inutiles, signe d’un temps ou l’empilement de verre et l’acier se suffit à lui-même.
Mais j’aime ces villes un peu déséquilibrées, ou l’on a le choix entre s’ébahir devant de drôles de prouesses architecturales ou se contenter d’une dispute avec le chaland du coin, marcher le nez en l’air ou courber le cou à suivre une partie d’échecs entre deux vieillards chenus qui se fichent bien des échaffaudages, des échappements ou des échappatoires où se perd l’économie du pays.
Pour l’heure, déambulons encore parmi ces immeubles qui, un jour, seront remplis.
... De quoi ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

"Remplies de quoi ?"
La question fait déjà frissoner, mais c'est la panique si l'on tente d'y répondre :
... "de chinois ?"