Rue du Père Chevrier, il y avait un petit appartement, au second, où l'on jouait souvent de la guitare, tard le soir entre deux bouteilles de vin lourd et quelques disques de saltimbanques irlandais. On écoutait religieusement quand Pentangle résonnait, parce qu'on avait les doigts gourds et que ces mélodies enchantaient nos talents rachitiques.
Plus tard, on a appris a faire mieux. Tenez, il y a même William Berg qui vient de finir une nouvelle chanson, illustrée par un plic vidéographique. Du jamais vu.
On n'avait pas pour autant oublié l'Irlande et ses trouvères.
D'ailleurs, nous sommes allés en voir un jouer, dans une salle petite et intime du coté de Château d'eau. Il a pris de l'âge, lui aussi, mais ses doigts à lui sont dégourdis. Il a joué, chanté, puis il est parti. Mais nous l'avons salué, parce qu'on se souvenait de ce petit appartement, au second.
D'ailleurs, nous sommes allés en voir un jouer, dans une salle petite et intime du coté de Château d'eau. Il a pris de l'âge, lui aussi, mais ses doigts à lui sont dégourdis. Il a joué, chanté, puis il est parti. Mais nous l'avons salué, parce qu'on se souvenait de ce petit appartement, au second.

Merci, Bert.

2 commentaires:
Tu es allé voir BErt Jansch ?
Ca devait être beau.
Bravo et la bise.
ju.
C'est vraiment touchant ce que tu viens d'écrire tu sais. C'est vrai qu'entendre sa voix à l'ami Jansch, c'était comme remonter le temps. Retrouver un peu de chaleur entre les quatre murs du Père Chevrier. Y'a longtemps déjà. Heureusement qu'il nous reste nous, et quelques CD. Merci pour ce post que je trouve aussi simple que beau. William (the berg one)
Enregistrer un commentaire