samedi 21 juillet 2007

Shigoto - Bento - Sento

Les entrailles de la ville, ce sont ces kilomètres de galeries marchandes où il fait bon flâner lorsque la bise trop froide de janvier souffle dans de trop larges avenues. On n'y est pas encore, mais on parcourt aussi le Osaka en sous-sol, celui de l'absence de repères, celui qui n'a pas de directions, celui où il faut compter avec ces plans de sorties aux numéros à deux chiffres. Il y a aussi ces couloirs de métro, de ce métro indistinct qui pourrait, d'une rame à l'autre, m'amener à Pusan, à Shanghai ou bien ailleurs... Etrange peut-être de s'attacher à l'unicité d'un réseau, mais ceux des villes nippones témoignent d'une uniformisation manifeste, dans un pays où la surface paraît pourtant si hétérogène. Enfin.


Quelques photos, donc, à la sauvette, près de la maison. On ne sait pas trop quelle heure il est, mais il n'y a pas foule. Il n'y a jamais beaucoup de monde du côté de Sakuragawa - cette rivière aux cerisiers que je n'ai pas encore trouvée. C'est peut être dû à ce temps passé, cette recherche perdue des mille jours d'avant, dont je ne connais pas la signification : Sennichimae.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

God Damn so far away !
From William to BB