jeudi 2 août 2007

American sea side


Kobe, son port, ses ferry, ses îles bizarres surgies du fond des mers. Kobe, son histoire meurtrie et sa glorieuse reconstruction. Kobe, que l'on visite trop vite peut-être, en un jour où le temps ne sait pas choisir entre nuages et bleus.


On y garde cela : Meriken park et son morceau de quai tordu, reliquat du tremblement de terre Hanshin dont on ne veut manifestement plus se rappeler que la période qui suivit, toute de bravoure, de courage, de moyens colossaux pour reconstruire - en mieux - cette terre secouée. Nankin-Machi, petit quartier où survit péniblement l'illusion d'être un China-Town, Tsing-Tao et Bao-zi partout, autour d'un square au mignon kiosque chinoisé. Sannomiya, carrefour des trains et des filles en goguettes, qui se vengent bien de n'être pas à Shibuya par amour du Kansai. Kitano et sa pente douce, d'où l'on aperçoit la baie, la-bas, par-delà les buildings toujours neufs du centre administratif.


Enfin, Kobe et les gens qui y vivent encore, avec qui on s'en va boire une bière ou deux, avant, penauds, de s'en retourner à Osaka Umeda.

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