Ding !, dring !, - ou rien - fait la porte du chaland. On pénètre, un peu emprunté, dans l'échoppe. On embrasse du regard l'ensemble des marchandises. Puis on tâtonne, on soupèse, on caresse,on tente. Et, enfin décidé, on appelle une demoiselle qui passe par là et qui, par un merveilleux hasard, se trouve être vendeuse, pour lui faire part de notre envie de prendre, là, tout de go, cet article formidable. Seulement, y a-t-il une autre taille/pointure/couleur ?
Et là, tombe, apocalyptiquement, la réponse :
- khong co !
(version mandarine : - mei you !)
(version cantonaise : - mowa !)
C'est que les boutiques de Saigon la bouillonnante, la fiévreuse, n'ont jamais de stock. Les articles présentés sont les seuls en vente, et, s'ils ne vous vont pas, c'est votre problème, pas celui d'un produit dont n'existe aucune déclinaison.
Sniff. A Saigon, on se prend souvent malgré soi à ne rien pouvoir dépenser.
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