Ils furent et sont encore légions, ceux qui tissent l'inextricable réseau des câbles électriques de Saigon. Entité organique qui se métamorphose et se développe, au gré de la ville qui grandit à mesure. Il y a là de vieilles lignes, moribondes depuis des lustres, et remplacées peu à peu par de nouvelles connexions, dont seul le dernier poseur de fil connait peut-être le trajet. Cette végétation urbaine décore tout ce que le regard embrasse lorsqu'il se relève ; elle montre ses lianes noires sur chaque façade, chaque terrain, chaque tronc, chaque pilier.

Première approche photographique du sujet. Essais.
1 commentaire:
Tout cela est franchement cool. le chapeau que je ne porte pas est six pieds sous terre...
le commentaire est général, faute de temps à cette heure et en ce lieu
Je t'embrasse, cousin
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