dimanche 22 novembre 2009

Du passé, gratuitement

Toujours, ces nuits sans lune.
Au hasard des venelles, celles qui sont perdues aux confins des quartiers périphériques, on trouve encore des maisons qui agonisent en silence. On leur a d'abord retiré les pavillons adjacents, et, nues, elles attendent que les armées de maçons viennent s'en prendre à leurs murs, leur toiture, leurs étages ; et, plus tard, ce seront les fondations qui seront exhumées.
Ces nuits sans lune, à proximité, on voit les lueurs des camps de maçons qui attendent le jour, masses et marteaux à leur chevet.

On rase gratis, demain.

1 commentaire:

Marco a dit…

On peut savoir ce que tu fouts dehors à cette heure là ? C'est pour acheter du lait en poudre ?