dimanche 15 novembre 2009

Le dos aux murs

Imaginons.
C'est une ville à qui il manque une dimension. Une ville cousue sur le ciel.
C'est à se demander où se prolongent les perspectives, mais sur toutes ces façades, on ne peut que compter les étages.
On ne peut même que passer devant, car il est vain de chercher le derrière. Ce derrière, il existe peut-être, mais les chemins de traverse arrivent toujours trop tard, et l'on a perdu déjà tout repère.
Qu'importe, d'ailleurs.
Le tout, si l'on veut s'y retrouver, c'est de mesurer les niveaux, et de se souvenir de la séquence des couleurs.
Quant au ciel, moi, je ne lui ai jamais fait confiance.

Vous devriez, vous aussi, en prendre de la graine.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

J'adore !
Cat

la tortue legere a dit…

Bonjour,
Pfffff Impressionnant ! Et merci du conseil :)
Lôlà

lou a dit…

C'est vrai que les deux grimpeurs, quand ils arriveront sur la terrasse, que trouveront-ils ?
D'ici, on ne voit pas.
Tes photos sont de mieux en mieux le mieux.

dung a dit…

ah, la nouvelle architecture au Vietnam ne cessera jamais de m'impressionner... '<_'