mardi 24 octobre 2006

WB online

Eh, Liz, t'as l'heure ?, dit Fleen, un sous-Gene mi-acide mi-beurré, en gigolo à moitié cuit.
Elise a l'heure bien sûr. Son temps est compté. Fleen, en bon toubib, saura lui faire une fête.
Mais, d'ici là, c'est Berg, William Berg, qui mène sa barque, au parfum doux-amer d'une altesse sérénissime en bout de course.
Berg, c'est le mec concept, le Fleen du film, le beat du bit.






Les filles vous y attendent, un temps.

jeudi 19 octobre 2006

mercredi 18 octobre 2006

Flèches au ciel



Cathédrale : grand parvis, porche triple, gargouilles crachant au-dessus des foules, statues figées pour mieux conter, pierres sculptées pour s'effeuiller, porte petite où faire l'aumône, puis, là.
Voûtes, croisées d'ogives, piliers, bas-côtés. Transept, nef.

(liste fastidieuse, pour qui n'a pas la place.)

Reims et sa cathédrale, c'est Minas Tirith et son grand hall. Cela est hors du temps. Espace de fiction, peut-être.




Qu'on y ajoute des vitraux glauques de Chagall, et nous voilà hypnotisés.
Plus loin, une Jeanne d'Arc est sous le charme, tandis que l'orgue, quelque part, dégorge.








Reste à ce pèlerin qui, de Reims à Chartres, de Rouen à Vézelay, dort à la belle voûte, de rêver tout haut à ces temps révolus. Les rois sont morts, morts les rois...

lundi 16 octobre 2006

Upsideways


Coteau. Montagne de Reims.

dimanche 15 octobre 2006

En capsules


Alors, c'est l'Anglois qui est derrière tout ça. Lui qui, non content de la piquette clairette du Bordelais ramené à gros fûts dans son île venteuse pour y picoler son saoul, réclame encore des bulles !



Ou alors, ce sont ces moines froqués de brun qui, voyant l'ivresse poindre plus vite avec un peu de gaz ( un esprit sain du vin ?) décidèrent d'en étudier la teneur.
Ou alors, ce sont ces terres vives, peu propices aux précipices, sujettes au gel de printemps, à l'anticlinal tranquille et verdoyant, sur lesquelles trois cépages ont boulotté tout l'espace de culture : Ah, oui, le Pinot. Noir ou Meunier, c'est l'ouest ou l'est. Et puis ce Chardonnay blanc bien dru. Enfin, de quoi assembler sous cloche ces arômes un brin acides qui goulayent sans galvauder.


Champagne !, crie-t-on toujours, au son du bouchon de liège enfin déculotté !
Champagne !, sussure-t-on au bruit tintinant d'une flûte de ce côté-ci du Rhin.
Champagne !, boit-on, dans ces caves de craie fraîches et sombres, ou Moët, ou un autre, garde ses bouteilles pressurisées au secret de l'oenothèque.
Vin du diable ! Saute-bouchon !
On tâtonna. Qui sait ce que pétiller veut dire ? Un exorciseur arrive, de l'abbaye bénédictine d'Hautvillers.Il musèle ses bouteilles géniales, toutes pleines de boisson malfaisante.
Et puis, de jus en cuves, de cuves en flacons, de flacons en flagorneries, ce vin-la devint si prisé qu'il n'en démordrait plus.
On gloussait mieux sous mousseux. (Talleyrand le dit si bien, c'est le « vin de la civilisation »).
L'on s'en voudrait tout de même, de ne pas passer par ces coteaux-là ! Ils sont sis sur ces versants sud, pour mieux dégivrer leurs arômes. C'est près D'Epernay ou bien de Reims, ville de rois s'il en fût(s).
Là, dans ces cités de pierres où l'on n'a que des briques, on assemble. On a couronné tant de goulots qu'on en a perdu contenance. C'est le privilège du cru.



Il a ses abeilles, ses vignobles, ses stars. Il pétille strass.
Ou bien alors, il est produit tout petit, par là ou par là , dans des caves de pavillon (avec ascenseur!). Il y a toujours la "Cuvée tradition" et la "Réserve".
Parfois, une date. Un écusson. Un prénom qui sonne : Eugénie.
On y déguste, grave. On cause, aussi, faut pas croire. Le Champenois est disert sur ses terres, heureusement.






mercredi 11 octobre 2006

En bauche : arbeit ist bliss...

Déco (automne, noël, saint Valentin, été...) ? Etui (toutes tailles, toutes couleurs) ? Sachet (vous y mettez quoi) ? Papier (de soie, kraft, perlé, non tissé, laqué...) ? Sac (papier, plastique...) ? Pile (R6, AAA, 361RB, 10PR...) ? Ecrin (cuir, papier, carton, pigpell...) ? Berlingot (coté, fin, long...) ? Boîte à montre (métal, solide, flexible...) ?, présentoir (vous y vendez quoi) ?

Hummmh



Tic-tac, tic tac...

lundi 9 octobre 2006

Metropolitan rallye

Début.

Projet non réalisable en l'état. Ou pas...?

Projet photographique boulimique.

Répertoire photographique des stations de métro de Paris.

Non comptées.

Pour chacune d'entre elles, trois épreuves :


- une coupe longitudinale de la station


- une vue transversale, dos au tunnel


- une prise du panneau local


Début à Saint-Placide. Station de ligne 4. Commune. Du nom, je retiens l'indifférence du voyageur. On ne m'y tiendra pas rigueur.


À suivre.(Pour ceux qui me précèdent, qui sont passés par là, ou là , il y a aussi ici, ou par là , ou là-bas...

Début.

dimanche 8 octobre 2006

Otto von von !

On nous emmène comme ça, d'un coup de rame, à la porte de Versailles. Il y a là toute une population, groupes et queues, individus et quidams, tous mélangés dans un joyeux triomphe à la Voiture-que-l'on-l'aurait-peut-être. On entre, hagard, pris dans la tourmente : Il y a des Minis mimis dont le charme témoigne de l'assaut. Ou inversement. Et puis, de loin en loin, perdues dans ces foules ambulantes, des carrosseries qui brillent.
Bien entendu, on cause bagnole dans ces cas-là . Que de cylindres ! Peut être davantage de chevaux sous ces capots que dans les écuries d'Augias.
Du rêve. Pour cela.
Du rêve pour cela. Et qu'on ne s'avise pas de conduire de ces Voitures-là : à quoi bon encombrer des rues dejà si pleines, des autoroutes dejà exsangues ?


...
(Mmh, j'achèterais bien une Mini...)

vendredi 6 octobre 2006

Pro Brunis lavabis afficionadis est

D'un évier à l'autre, sans trop de carmin au fond. Celui-là est propre et luit dans la pénombre. Il est dans l'éloge de l'ombre, si chère au shoji. Mais ici, point. Juste une lampe éteinte.

In extenso (IIIII.)

Plus loin, un piano sans queue s'aplatit contre bois. Il est à craindre qu'une note ou bien fausse ou bien, d'un doigt ou de deux, voire, s'y aplatisse aussi.

jeudi 5 octobre 2006

In extenso (IIII.)

Au sortir de cet espace exigu, par delà le palier, une capitainerie.

Il y manque un roulis certain, et puis ces cartes qui ont disparu.

mercredi 4 octobre 2006

In extenso (III.)

L'antre luit de rouge dans l'obscurité.


Cabinet cramoisi serti d'un trône ivoire. Tentures chaudes, aussi.

mardi 3 octobre 2006

In extenso (II.)


On s'y rend comme pendant une excursion.
Il y a quelques préparatifs. Il fait noir.
Palier de nuit, le troisième et dernier.

lundi 2 octobre 2006

In extenso (I.)

D'un soir.
Sur le palier. A gauche, l'escalier. En face, une porte condamnée, et une autre porte, en biais, pour les toilettes.