mercredi 18 octobre 2006

Flèches au ciel



Cathédrale : grand parvis, porche triple, gargouilles crachant au-dessus des foules, statues figées pour mieux conter, pierres sculptées pour s'effeuiller, porte petite où faire l'aumône, puis, là.
Voûtes, croisées d'ogives, piliers, bas-côtés. Transept, nef.

(liste fastidieuse, pour qui n'a pas la place.)

Reims et sa cathédrale, c'est Minas Tirith et son grand hall. Cela est hors du temps. Espace de fiction, peut-être.




Qu'on y ajoute des vitraux glauques de Chagall, et nous voilà hypnotisés.
Plus loin, une Jeanne d'Arc est sous le charme, tandis que l'orgue, quelque part, dégorge.








Reste à ce pèlerin qui, de Reims à Chartres, de Rouen à Vézelay, dort à la belle voûte, de rêver tout haut à ces temps révolus. Les rois sont morts, morts les rois...

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