
Alors, c'est l'Anglois qui est derrière tout ça. Lui qui, non content de la piquette clairette du Bordelais ramené à gros fûts dans son île venteuse pour y picoler son saoul, réclame encore des bulles !


Ou alors, ce sont ces moines froqués de brun qui, voyant l'ivresse poindre plus vite avec un peu de gaz ( un esprit sain du vin ?) décidèrent d'en étudier la teneur.
Ou alors, ce sont ces terres vives, peu propices aux précipices, sujettes au gel de printemps, à l'anticlinal tranquille et verdoyant, sur lesquelles trois cépages ont boulotté tout l'espace de culture : Ah, oui, le Pinot. Noir ou Meunier, c'est l'ouest ou l'est. Et puis ce Chardonnay blanc bien dru. Enfin, de quoi assembler sous cloche ces arômes un brin acides qui goulayent sans galvauder.
Ou alors, ce sont ces terres vives, peu propices aux précipices, sujettes au gel de printemps, à l'anticlinal tranquille et verdoyant, sur lesquelles trois cépages ont boulotté tout l'espace de culture : Ah, oui, le Pinot. Noir ou Meunier, c'est l'ouest ou l'est. Et puis ce Chardonnay blanc bien dru. Enfin, de quoi assembler sous cloche ces arômes un brin acides qui goulayent sans galvauder.

Champagne !, crie-t-on toujours, au son du bouchon de liège enfin déculotté !
Champagne !, sussure-t-on au bruit tintinant d'une flûte de ce côté-ci du Rhin.
Champagne !, boit-on, dans ces caves de craie fraîches et sombres, ou Moët, ou un autre, garde ses bouteilles pressurisées au secret de l'oenothèque.
Vin du diable ! Saute-bouchon !
On tâtonna. Qui sait ce que pétiller veut dire ? Un exorciseur arrive, de l'abbaye bénédictine d'Hautvillers.Il musèle ses bouteilles géniales, toutes pleines de boisson malfaisante.
Et puis, de jus en cuves, de cuves en flacons, de flacons en flagorneries, ce vin-la devint si prisé qu'il n'en démordrait plus.
On gloussait mieux sous mousseux. (Talleyrand le dit si bien, c'est le « vin de la civilisation »).
L'on s'en voudrait tout de même, de ne pas passer par ces coteaux-là ! Ils sont sis sur ces versants sud, pour mieux dégivrer leurs arômes. C'est près D'Epernay ou bien de Reims, ville de rois s'il en fût(s).
Là, dans ces cités de pierres où l'on n'a que des briques, on assemble. On a couronné tant de goulots qu'on en a perdu contenance. C'est le privilège du cru.
Champagne !, sussure-t-on au bruit tintinant d'une flûte de ce côté-ci du Rhin.
Champagne !, boit-on, dans ces caves de craie fraîches et sombres, ou Moët, ou un autre, garde ses bouteilles pressurisées au secret de l'oenothèque.
Vin du diable ! Saute-bouchon !

Et puis, de jus en cuves, de cuves en flacons, de flacons en flagorneries, ce vin-la devint si prisé qu'il n'en démordrait plus.
On gloussait mieux sous mousseux. (Talleyrand le dit si bien, c'est le « vin de la civilisation »).
L'on s'en voudrait tout de même, de ne pas passer par ces coteaux-là ! Ils sont sis sur ces versants sud, pour mieux dégivrer leurs arômes. C'est près D'Epernay ou bien de Reims, ville de rois s'il en fût(s).
Là, dans ces cités de pierres où l'on n'a que des briques, on assemble. On a couronné tant de goulots qu'on en a perdu contenance. C'est le privilège du cru.



Ou bien alors, il est produit tout petit, par là ou par là , dans des caves de pavillon (avec ascenseur!). Il y a toujours la "Cuvée tradition" et la "Réserve".
Parfois, une date. Un écusson. Un prénom qui sonne : Eugénie.
On y déguste, grave. On cause, aussi, faut pas croire. Le Champenois est disert sur ses terres, heureusement.

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