Le travestissement de la réalité éloigne-t-il de la beauté ? A priori, le beau n'est pas circonscrit à la nature, mais la dépasse et la transcende. Pour autant, prendre la nature, la déguiser, la parer d'atours frauduleux pour faire du beau, est-ce beau ? A l'heure du doute perpétuel sur la réalité de la représentation publicitaire - celui qui, à nos corps défendant, illustre le plus l'art graphique sous toutes ses formes - on ne peut que s'interroger sur la gestation du beau dans un rapport mercantile du créateur à son public.
Beau pour séduire et pour vendre, seulement. Seulement ? Ou bien alors, la vertu du beau serait-elle de s'approprier, sous couvert d'une communication commerciale, le contenu du message même. A bien y regarder, le beau n'est pas soluble dans l'usage qui en est fait. Ou alors...
Beau pour séduire et pour vendre, seulement. Seulement ? Ou bien alors, la vertu du beau serait-elle de s'approprier, sous couvert d'une communication commerciale, le contenu du message même. A bien y regarder, le beau n'est pas soluble dans l'usage qui en est fait. Ou alors...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire