Et, plus souvent encore, les héros de ces histoires sont des moines d'Irlande. Ils vivent de vent et de houle, et savent que par delà les mers il y a quelque chose à trouver, qui pourrait nourrir leur mysticisme d'insulaires.
Alors ils prennent la mer et l'on raconte leur voyage dans les immram, ces contes, celtes, certes, mais si universels qu'ils font le tour du monde. Saint Brendan, Saint Malo, tous sont connus des rois et des mages, tous sont célébrés en Bretagne et ailleurs.
Saint Malo, pour exemple, de patronyme plus irlandais Mac'h Low, vient s'échouer, vers l'an 620, sur les côtes Bretonnes, pensant peut-être trouver là une Avalon ou quelques Atlantes. Il y trouva un ermite, qui, loin des tentations du monde, vivait d'eau et de vent. Entre illuminés, les deux ne se quittèrent plus, et lorsqu'Aaron trépasse, Mac'h Low s'établit tout près de son rocher
où se fonde une ville qu'il baptise de son nom.
Voilà pour le mythe.
"Ni Français, ni Breton, Malouin suis", et voilà que l'on devise sur la ville désormais forte et qui rayonne aux alentours. C'est que, à être toujours battu par les flots, on a envie de rendre les coups. Alors on se fait armateur, capitaine ou corsaire, et l'on parcourt les mers en quête de terre où amasser quelque fortune, quelque butin, quelque fortin.
On ne languit pas sous les effets des marées, mais on prospère, et la ville s'en ressent. Fière, aux avant-postes, elle servira toujours de place forte d'où l'on prépare de formidable attaques.
Il faudra l'US Navy et ses escadrons de bombardiers pour que bien plus tard, du ciel, vienne la destruction.

L'occupation allemande prend fin. Le mur de l'Atlantique tombe. Et les Malouins, contemplant les ruines de leur cité de pierre, reconstruisent, pour battre la mer, encore.
Toujours.
Saint Malo, pour exemple, de patronyme plus irlandais Mac'h Low, vient s'échouer, vers l'an 620, sur les côtes Bretonnes, pensant peut-être trouver là une Avalon ou quelques Atlantes. Il y trouva un ermite, qui, loin des tentations du monde, vivait d'eau et de vent. Entre illuminés, les deux ne se quittèrent plus, et lorsqu'Aaron trépasse, Mac'h Low s'établit tout près de son rocher
où se fonde une ville qu'il baptise de son nom.

On ne languit pas sous les effets des marées, mais on prospère, et la ville s'en ressent. Fière, aux avant-postes, elle servira toujours de place forte d'où l'on prépare de formidable attaques.
Il faudra l'US Navy et ses escadrons de bombardiers pour que bien plus tard, du ciel, vienne la destruction.

L'occupation allemande prend fin. Le mur de l'Atlantique tombe. Et les Malouins, contemplant les ruines de leur cité de pierre, reconstruisent, pour battre la mer, encore.
Toujours.
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