lundi 16 juillet 2007

Nuit câline ; nuit nippone


L'on avait évoqué, je crois, le côté sélénè et blafard de la lumière des néons, qui crève la nuit en autant de piqûres, rangées ici en grille plus ou moins large et haute. Cela confère à la nuit urbaine japonaise un côté virtuel, de ceux que l'on représente à coups de circuits imprimés et de puces qui grésillent. Le néon, oui, pourquoi pas. Mais de la à l'avoir réussi rond pour l'encastrer avec goût dans un abat-jour, et de le faire pendre à tous les plafonds... non !
Cela rappelle toujours la netteté, netteté du paysage urbain, de ses lignes, de ses matériaux, qui pourtant, lorsque l'on s'approche et que l'on touche, pour s'assurer d'une dureté dont on ne devrait pas douter, se dérobe. C'est du toc, mais mieux que ça.


Enfin, de vieux repères explorés de nouveau. Osaka n'a pas beaucoup changé en cinq ans, peut-être davantage dressé sur son séant, plus érectile, surtout du côté nord. Mais la vie de ses rues m'est toujours familière. On a perdu, d'un coup, quelques années, mais l'impression est fugace, parce que maintenant, on compare. C'est une autre manière d'appréhender la ville.
Balades, toujours, du côté de Namba, où j'habite à présent, jusqu'aux abords du château, puis retour par le nord, le long des canaux bétonnés. Quelques creux où le vert pointe. Quelques vieilles bâtisses qu'il me faudra photographier, tiens, pour en extraire une histoire d'un Osaka qui n'existe plus, ou si peu...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mais qui es tu Bui Doi ? De William, Paris, France à Osaka, Japon il y a un pas.