jeudi 5 mai 2011

Dongeons et démons

Compartimenter.

Rendre la ville découpable en unités indépendantes, avec pour chacun de quoi faire commerce, et se loger.
Tout cela - bien sûr - à moindre coût, et surtout uniformément, partout, le long des rues, des canaux, des allées. Une ville de commercants autochtones dociles et bien casés, faciles à taxer le cas échéant - et immobiles avec ça.
Le bonheur urbain.
Pourtant, quand on fait sécession, que l'on brise l'agencement décidé depuis des lustres, autant le faire illustre : monter, au-dessus du commun, s'affirmer finement et faire fi du status quo : Une tranche d'une autre vie est née.

2 commentaires:

mégoet a dit…

c'est toujours aussi surprenant et pourtant si vrai

Bui Doi a dit…

Ceux-la, en bordure de l'arroyo, sont les plus caracteristiques... Il en reste heureusement bien d'autres, plus eparpilles dans la ville, surtout du cote de Cho Lon.