Sise à une centaine de kilomètre au sud de la capitale de la province du Shanxi, la petite bourgade de Pingyao surprend. Enfin, c'est un étonnement mêlé d'une certaine circonspection, parce qu'à voir toute cette vieille Chine - un peu trop bien préservée, peut être, pour attirer le touriste friand de représentations
authentiques - on se prend au jeu tout en admettant la duplicité de la fabrique. Bah, peu importe !, car Pingyao recèle de bien étranges et merveilleux sites historiques.


C'est une petite ville autrefois si prospère qu'elle était le refuge de ces sociétés d'art martiaux qui vendaient leurs services au plus offrant pour garantir à d'opulentes cargaisons un passage sauf à travers la province. On y trouve de ces fastueuses maison de banquiers, toutes minérales, ordonnancée de cours successives où ne pénétraient que les plus riches invités. Plusieurs corps de bâtiments en forment les compartiments, surplombés de lourds toits incurvés de tuiles grises.
Ces maisons ont été réaménagées en pensions, hôtels, musées, boutiques, tout ce que le négoce du tourisme sait si bien mettre en place.

Pingyao, c'est encore une ville ceinte. Pas comme Xi'an et ses murailles cyclopéennes, non, mais comme une Carcassonne extrême-orientale, toute faussement médiévale et pourtant si évocatrice d'une Chine désormais disparue.

Se rendre à Lijiang, - au Yunnan - peut être, pour y admirer de semblables ruelles pavées, ces toits ornementés de dragons, cet air de Chine mandarinale.
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