dimanche 31 décembre 2006

Olive et les balades



Sitôt posés, sitôt partis !
Olive se propose de monter un versant, côté français. On suit. On monte donc, et, entre deux inspirations, on cause. C'est que la montagne, ca fait dégoiser, quand on n'a plus le souffle de dire des bêtises. Alors on épure un peu le discours, on fait des phrases brèves. On se comprend.
Vient le temps de la descente aussi, et là, on regarde ses pieds.

samedi 30 décembre 2006

jeudi 21 décembre 2006

mercredi 20 décembre 2006

Botzaris ?

Au numero tant, de la rue Unetelle,
Si vous tapez correctement un code abscons,
vous risquez d'entrer. Là, las, trois étages à monter.


Puis, par delà une porte close, un monde.


De quoi parlementer quelques heures, en buvant du nectar.
On ne sait trop pourquoi, mais il se fait tard, et
les convives d'un coup se relèvent et s'en viennent ailleurs...

mardi 19 décembre 2006

Pour quelques tap de plus

Bien sûr, le coup du joueur prodige, on me l'a fait depuis que les guitares pullulent chez moi et aux alentours. Mais si je me suis guéri des exténuants solos des hardeux permanentés, je succombe toujours aux charmes accoustiques des interprètes virtuoses de la gratte bien sèche.



Ci-avant et ci-après, un florilège de quelques-uns de ceux-là, postés directement ou à aller quester de l'autre côté de la toile.


Oyez aussi le blues de Jon Gomm, et les harmoniques britaines de John Curran.
A bon entendeur !

lundi 18 décembre 2006

Ce tellib n'est pas un tellib sur Zanahacivius

Histoire de faire le point. Voici :
En 1992, sortent sur Canal + les deux premiers travaux de détournements signés Hazanavicius et Mézerette.


Le premier, Ça détourne (ou Le Triomphe de Bali Balo, ou La Splendeur de la honte, ou L'Invasion des pervers polymorphes) mêle des séquences originales de Valérie Payet et Philippe Dana à des extraits redoublés de dessins animés (avec Bugs Bunny, Daffy Duck...) et de films (avec Steve Mac Queen, Burt Lancaster...). Il est réalisé en concomitance avec Derrick contre Superman (ou Eine Grosse Funf) qui s'emploie à narrer les aventures de Derrick voulant créer une" nouvelle nouvelle Cinq" avec "le top du top des vedettes", suite au naufrage de l'ancienne chaîne de Berlusconi.


En 1993, le 31 décembre, est diffusé pour la premiere et derniere fois sur Canal + Le grand Détournement - La Classe Americaine, dernier des détournements de Hazanavicius et Mézerette. Oeuvre exclusivement composée d'extraits de vieux films de la Warner, remontés et redoublés, c'est un nouveau film inédit, dans lequel la mort de "l'homme le plus classe du monde", George Abitbol (John Wayne) au large de l'atoll de Pom Pom Galli, provoque l'enquête des journalistes Dave (Paul Newman), Peter (Dustin Hoffman) et Steven (Robert Redford) qui s'interrogent sur les dernières paroles de George : « Monde de merde ».


Ces flims n'ayant jamais fait l'objet d'édition et de distribution, force est de se rabattre sur leurs versions numériques qui circulent dans tous les réseaux P2P.

Et, puisque ces flims ont suscité bien des pages, voici ce que l'on trouve en cherchant un peu :

- le script* du Grand Détournement et le script de Derrick contre Superman publiés par Sam Hovecar, dont le site penche vers une folie passagère... (Nota : Sam travaille à la restauration du Grand Détournement et il aboutira, peut-être, bientot. Qu'Abitbol, ou qu'il soit, veille sur lui.)

- les petits détournements de Mozinor, élève émérite de l'atelier d'Abitbolie

- les folleries d'outre-Atlantique


* dont voici, tout de même, un extrait :

Jacques — Ooh ! Ben Dino, mon pauvre ami ! Ça n’a pas l’air d’aller bien fort. Oh, euh, pourquoi vous vous êtes mis dans cet état déplorable ? Vous qui écrivez de si belles lettres !
Dino — Ça va plus du tout. J’ai plus envie de boire ni de manger. J’ai plus envie de me peigner. Je suis limite nervous breakdown. Boah et puis merde, j’ai même plus envie de me laver !
Jacques — Vous allez pas me dire que c’est à cause de George, quand même ?
Dino — George ? Vous pouvez pas savoir. Il est devenu insupportable.
Jacques — Mais c’est pas une raison pour plus vous laver les joues, vous êtes malade ou quoi ? Mais faut arrêter !
Dino — Ce que j’arrête, c’est les pin’s, vieux. Ça me fait plus marrer.
Jacques — Oh mais dites-moi, vous savez que vous avez l’air pitoyable ? Parce que pour arrêter votre collec’… Ça vous embête si je regarde votre pin’s ? Shera… Sheraf ? Connais pas. Parce que moi aussi je peux me vanter de ma collec’, moi. Ça fait un moment que je l’ai, et c’est pas une collec’ de pédé ! Sauf que celui-là je le connais pas. Sheraf. Inconnu au bataillon.
Dino — Sheraf. Tu connais pas Sheraf ? C’est un groupe, ils étaient number one.
Jacques — C’est pas une raison pour vous laisser aller et ressembler à une larve.
Dino — Regarde mes mains, saloperie ! Regarde, je me suis niqué les mains, moi, avec cette saloperie de collec’ de pin’s à la con.
Jacques — Bon, euh moi j’y vais. Merci pour les pin’s. Et vous inquiétez-pas, euh, tout va s’arranger. Et comme on dit chez nous, lehaïm !
Dino — Lehaïm !

jeudi 14 décembre 2006

New morning, Bert.

Rue du Père Chevrier, il y avait un petit appartement, au second, où l'on jouait souvent de la guitare, tard le soir entre deux bouteilles de vin lourd et quelques disques de saltimbanques irlandais. On écoutait religieusement quand Pentangle résonnait, parce qu'on avait les doigts gourds et que ces mélodies enchantaient nos talents rachitiques.
Plus tard, on a appris a faire mieux. Tenez, il y a même William Berg qui vient de finir une nouvelle chanson, illustrée par un plic vidéographique. Du jamais vu.
On n'avait pas pour autant oublié l'Irlande et ses trouvères.
D'ailleurs, nous sommes allés en voir un jouer, dans une salle petite et intime du coté de Château d'eau. Il a pris de l'âge, lui aussi, mais ses doigts à lui sont dégourdis. Il a joué, chanté, puis il est parti. Mais nous l'avons salué, parce qu'on se souvenait de ce petit appartement, au second.


Merci, Bert.


samedi 2 décembre 2006

Retrospective - Unipage (VIII.)

Un pastiche...

Longtemps je me suis levé de bonne heure. Parfois, à peine le rai de lumière apparu, mes yeux s’ouvraient si vite que je n’avais le temps de me dire : ォ Je me réveille サ. Et, une demi-heure après, j’étais toujours allongé, la pensée qu’il était temps de m’éveiller me berçait ; je voulais m’arracher à la dernière des pages de mon rêve pour émerger à la lumière ; je n’avais pas cessé en somnolant de faire des réflexions sur cet antipode derrière lequel s’effacent les tergiversations nocturnes, mais ces réflexions prenaient un tour un peu particulier ; il me semblait que j’étais toujours isolé sur la frontière entre l’éveil et le sommeil : cotonneuse, embrumée, mal polie, une sorte de méridien obscur d’où, à la fin, il fallait s’extraire. Cette impression survivait quelques instants avant que je ne me rendorme pour me réveiller à nouveau ; un peu plus serein cette fois, comme le sentiment perdurait pourtant, tel un catafalque, un drap simplement posé sur mes yeux toujours clos. Puis venait cette perception du dehors à travers les persiennes ; elle n’offensait pas ma somnolence et parvenait subrepticement à s’insérer dans les brumes de mon imagination ; le bruissement du vent accompagnait le rauquement des moteurs qu’en bas faisaient rugir les matinaux ; j’étais libre d’y être attentif ou pas ; mon esprit pouvait à tout moment glisser dans une nouvelle torpeur ; aussitôt je poussais les draps et ouvrais les yeux, et je demeurais ainsi dans la clarté d’une autre aube, clignant devant la présence d’un jour désormais commencé. Je me demandais quelle heure il pouvait bien être ; je prenais avec une conscience accrue un pied dans la réalité ; un autre sur le parquet ; j’entendais le craquement du bois, le jeu des chevrons, alors que d’en dessous montaient des clameurs de l’activité reprise, comme une discordante symphonie de ronflements, de croassements, de cris et piétinements, un concert quotidien où se perdent les bâillements de ceux qui se réveillent ; et par dessus tout cela la profonde vibration du métropolitain, comme la puissante toux de la terre, éructant ses passagers, me décrivait l’étendue grisâtre que je pouvais voir par la fenêtre, où le voyageur se hâte vers la station prochaine ; et l’itinéraire qu’il suit va être gravé dans son souvenir par la précipitation à laquelle défilent les lieux nouveaux, à des actes machinaux que patine l’habitude, au silence de ses semblables et aux au-revoirs tronqués sous les lampes anonymes et immobiles des quais que la population foule sans arrêts, allers ni retours.

jeudi 30 novembre 2006

Joannes en kit


Saisi, à table, en plusieurs fois.

mercredi 29 novembre 2006

lundi 27 novembre 2006

Sonnez les matines

Dimanche matin.
Comme tous les dimanches matins, je dors.
Mais maman est là, qui nous rend visite, et qui de bon matin se lève et tape du pied.
Je me lève donc, sans avoir manqué de sourire au ciel bleu qui nous illumine déjà.


On sors sous la bise des matinaux.
On se promène, et voila le résultat :

Des enfants accrochés sur une grille nous épient (C'est par ).

Notre-Dame draine ses flots. Il y a l'eau, les touristes et les dévots.
Les cloches ne font pas trop la différence.


À l'Hôtel Daumier, on fait mine de.

dimanche 26 novembre 2006

Versailles, rive droite.

C'est à l'heure du couchant que nos trois compagnons se faufilent dans les mailles du réseau parisien. Ils filent vers Saint-Lazare, où les attendent l'omnibus pour une banlieue vraibourgeoise.
Ils s'assoupissent un peu au tac-tac du train, qui finit tout de même par grincer de tous ses fers à l'approche du terminus.
Puis, en déambulant vers la droite et puis tout droit, les voilà arrivés.

C'est une demeure chaleureuse sous les tamis de lumière. Il n'y a pas encore tous les convives, mais les vivats résonnent : on ne s'était point vus depuis si longtemps.

On s'embrasse.
On trinque.
On se souvient, et il faudra s'en souvenir !


jeudi 23 novembre 2006

Retrospective - Unipage (VII.)

L’enfer et les autres


– Tu es une crapule. Une crapule bien gentille qui va descendre avec moi, dit-il d’une voix inexpressive, sortie d’on ne sait où, peut-être de là où venait ce mouvement de poils chenus, juste en dessous des narines pleines de broussailles. Au dessus, sous couvert d’une tonnelle de sourcils, vifs, incisifs, regardaient les yeux.


Tu marchais tranquillement, un peu dépenaillé, c’est vrai, un peu gauche aussi ; une gaucherie arrogante, sorte d’apanage du gagne-petit que tu étais alors. Les poings dans les poches, tu marchais. Tu ne regardais pas plus haut que la route ; tête engoncée dans de saillantes épaules ; casquette de tweed gris, usée, concluait la mise que tu portais en ce matin blanchâtre, indécis. Tu ne voulais certainement pas apercevoir ces maisons qui ne t’appartenaient pas, que tu aurais un jour, sûr, et tu t’éloignais de ce quartier où la nuit n’avait pas été profitable. Qu’importe !, tu n’en parlerais pas. Tu te contentais de rentrer les mains vides, serrées dans les poches, la mine dure, froide, avec de petits yeux en tête d’épingle.
Et tu ne l’a pas entendu venir ; tu ruminais peut-être ton sort, l’ingérant et le digérant selon l’humeur de ces mornes journées. Tu as souffert lorsque tu es mort, de quoi au juste, cela tu ne le sais pas. Tu n’a pas entendu la détonation, tu est tombé, fauché.


Te voilà maintenant devant ce vieillard pleureur, dont les yeux te regardent.
– Si tu veux bien passer devant.
Il s’efface en bruissant comme un arbre.
– com’tuv’.
Ta voix est aussi nasillarde que la sienne est profonde.
– Je vais te laisser en bas. Point de chaleur, point de torture. L’indolence même. Et tu feras connaissance de tes nouveaux camarades, souffle-t-il derrière toi. Et puis il se retire en fermant doucement la porte derrière lui. Une porte toute simple et de bois, sans pène ni clenche, sans même serrure ni ferronnerie. Elle est maintenant fermée et tu t’éloignes d’elle dans la nudité de l’espace alentour.

Les autres sont arrivés peu après, à moins que ce ne fût toi qui les rejoignît, au milieu de nulle part.


Le premier est tout d’un drap vêtu, parcouru d’ondulations lentes et fluides à mesure qu’il s’approche, vieillard en catimini, avec sur le front, sèches, jaunies, quelques feuilles de laurier. Ses sandales claquent sans autre rythme que celui, imprévisible, de qui progresse à tâton. Il ne doit plus voir grand chose, mais son regard conserve cette acuité, saccadée, rapide et juste, qu’émousse la cécité d’un certain âge. Il dit :
– ォ Un nouveau. Il a l’air bien jeune. Pas assez mûr pour moi. サ Sur quoi il dégoise en latin de petites imprécations en levant ses yeux, le geste à mi-chemin entre le poing menaçant et le doigt professeur. ォ Tu es de la plèbe ? Les petits se permettent-ils d’être immoraux, de s’élever par le scandale sous la huée...vox populi...Petit, petit, tu ne sais rien du mal que l’on peut distribuer quand on est grand... サ
– La ferme, Néron. Va allumer quelqu’un d’autre, dit une autre voix, un autre homme dont l’embonpoint ne fait de lui qu’un ventre posé sur deux jambes qui semblent si frêles. ォ Dom Juan, pour vous servir サ, ajoute-t-il par une accolade légère en dépit du poids déplacé de haut en bas, de bas en haut.
NERON – Petit, petit... Et tes petites frustations de bonnes femmes ?
DOM JUAN – Pas de femmes ici, tu le sais bien, et c’est pour ça que l’on s’emmerde autant. Et toi, toi le grand néron, patate impériale, tu auras beau marcher, tu ne trouveras pas Rome au bout du chemin...
NERON – Oui, mais j’ai ici tous les esclaves que je désire. Et si mon désir ne s’enflamme pas comme il le fût naguère, cela ne m’empêche pas de rôtir les petites âmes scandaleuses qui traînent un peu partout, en de cuisants aveux de leur ego ridicule. Mihi ! Mihi ! Aussitôt dit, et il se met à rire benoîtement, comme un criquet à l’agonie, accompagné de soubresauts assourdis sous sa toge blanche liserée de pourpre. Un vieux enroulé dans un drap et une grosse tante...Dites, on est bien en enfer, là...Oh, Giovanni, t’a pas du feu ? L’diable il a coupé l’gaz ou bien quoi ? A, l’enfer, une p’tite sauterie ent’salauds... Quèqu’chose à boire サ...
Tu parles à des gens d’un autre âge.
Le vieux, immobile, désolé, ne rit plus.
NERON – Pas de feu.
DOM JUAN – Pas de femme.
- Rien à boire サ, et tu te tais.


A. Vnurff

lundi 20 novembre 2006

vendredi 10 novembre 2006

Retrospective - Unipage (VI.)


La boîte aux lettres est un objet étrange.
Un matin, alors que la lumière rend ses couleurs au jour, d’abord par le jeu de la clarté, puis par celui de la teinte, on se déplace pour porter un message. Deux solutions : naviguer dans la ville à la recherche d’une boîte jaune postée au coin d’une rue, ou partir déposer la lettre dans une boîte précise, dans la boîte aux lettres.
Enfin, le tout est de marcher, peu importe la destination. Celle-ci se révèle tout de même un peu obscure à cette heure de la matinée, à cette heure où la porte est ouverte. Je me faufile dans l’entrée de l’immeuble, le regard hagard. Gare !, les boîtes ne sont pas loin : je les vois là, à ma droite, comme autant de casiers vides, identiques, neutres.

Lorsque l’on joue à souiller la blancheur d’une feuille de papier, c’est par une décision qui a pris le pas sur le doute : la feuille est blanche, pourquoi donc ne pas la couvrir de signes. D’une feuille comme toutes les autres, la feuille va être confidente, elle va recueillir des signes, et par là acquérir une valeur particulière. Pour celui qui l’écrit, et pour celui – oups...celle – qui lit.
Pourtant, parfois, la valeur d’une lettre demeure en vase clos, car la seule lecture sera celle de celui qui écrit. J’appellerai cela une lettre-confidente. Seule son existence peut trahir le secret qu’elle contient, mais elle n’a qu’une vocation d’archive. Elle se couvre de poussière ; peu de regards se posent dessus. Peut-être même l’oublie-t-on.
Et puis, les autres lettres.
Les autres lettres... ... ...Elles sont objet – toujours feuilles de papier – et sujet à digressions diverses.
Et elles ne sont pas perdues, elles sont transmises.
C’est là qu’intervient la boîte aux lettres.
Objet étrange, disais-je, parce qu’il nie le rapport entre la lettre et celui qui a écrit. Une fois la feuille couverte de signes, une question subsiste : va-t-elle devenir une lettre-confidente ou une lettre transmise ? Difficile de trancher. C’est à la boîte de décider.
Un casier de bois semblable à tous les autres, avec une fente où disparaît le papier. Une fois dedans...tout est fini. La lettre est happée par cette meurtrière sombre.
Heureusement qu’en me penchant un peu, je parviens à distinguer un signe distinctif qui me permet, d’un geste auguste et décidé, de brandir la feuille pour la glisser doucement dans l’ouverture. Oui, je ne me suis pas trompé, elle est maintenant dans une boîte sur laquelle est collée une étiquette. Avec des noms sur l’étiquette. Magnifique : ces noms, je les connais. La lettre n’est pas perdue.



Merde. Je pensais juste écrire un petit mot, et je me suis emporté. Tant pis. Juste un petit mot.




Mot


lundi 6 novembre 2006

National Park Folk Singer

Autre espace, c'est Syspace, mais tout de go on ne peut pas entrer (Username? Password? Yes, my Lord...).
Parc privé, alors, pour Yosemite Ju et son folk truckload. Baste. Il faut être lyonnais, pour sûr, pour venir écouter Ju gratter du sol au fa dièse...

vendredi 3 novembre 2006

jeudi 2 novembre 2006

Arrêt à Bir-Hakeim


Dame de Fer, sise là : côté cour, un Trocadéro comme écrin, qui ferme au nord, côté jardin, un champs-de-Mars comme pelouse où s'étendre.



Dame de Fer dressée là, à quatre pattes debout, seule, seulement parcourue de petits hommes qui montent et qui descendent.



On y monte gaillardement, au premier puis au second.
On y prend l'air du large, sous les rayons bien faibles du soleil d'automne.
On y voit Paris, tout autour.
On y voit aussi, tout petits, ou bien si grands, ces gens qui serpentent en contre-bas.


mardi 24 octobre 2006

WB online

Eh, Liz, t'as l'heure ?, dit Fleen, un sous-Gene mi-acide mi-beurré, en gigolo à moitié cuit.
Elise a l'heure bien sûr. Son temps est compté. Fleen, en bon toubib, saura lui faire une fête.
Mais, d'ici là, c'est Berg, William Berg, qui mène sa barque, au parfum doux-amer d'une altesse sérénissime en bout de course.
Berg, c'est le mec concept, le Fleen du film, le beat du bit.






Les filles vous y attendent, un temps.