mardi 25 avril 2006

Un Prince papote-t-il ?

Monaco ruisselle.
Il fait bien sûr beau sur la principauté. Notre véhicule, qui nous stigmatise d'emblée comme des parias qui viennent là pour y rôtir gratis, a tôt fait de se retrouver au quatrième sous-sol d'un parking où même les murs portent des éraflures de marque.
Sitôt à pied d'oeuvre, on flâne. Il n'y a visiblement que cela à faire. D'abord, le palais princier sur sa butte, puis la cathédrale où reposent les couronnes. Rainier a retrouvé Grace, mais il n'y a plus de place dans le chœur pour y accueillir une autre dépouille : les prochains souverains se feront enterrer ailleurs.
On se dirige ensuite vers le casino, où les bolides rouges et noirs vrombissent de concert, sur le palier de l'Hôtel de Paris. On entre, subrepticement, dans le bâtiment où se jouent les fortunes. La nôtre, finalement, sera d'être refoulé à l'entrée. C'est qu'il est si difficile d'apercevoir ce qui se trame derrière le décor monégasque. Que font les gens d'ici ? Travaillent-ils ? Ont-ils la peau tannée par une oisiveté ultraviolette ? Se reposent-ils de leur vacance à vie ?
Mystère.

Et nous reprenons la route, parce que c'est d'Italie dont nous voudrions voir les secrets.

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