Enfin.
F. me confie sa passion de la plongée, qu'il partage avec sa compagne, I., et J., bien sûr, J. le boss, à la gouaille tour à tour enjoleuse et rocailleuse. Nous partons pour deux jours à explorer les fonds au large de Nha Trang.
Ces journées commencent tôt, au port, quand nous larguons les amarres à l'aube, pour aller se cacher derrière quelque ilot lointain en bout de baie. Sur le bateau - le Mont Saint Michel, hommage aux racines mi-bretonne mi-normande de J. - c'est une routine.
Ecosser les haricots, faire bouillir l'eau, vérifier la pression des bouteilles, en mouvements lents, pesés, comme pour conjurer ce qui va suivre, l'immersion, le manque de pesanteur.
On enfile des combinaisons, des palmes, des masques. On serre des courroies, des tuyaux. On jauge.
Et puis on plonge.
Le matin s'oublie sous l'eau, et ce n'est que quand on émerge de nouveau, plus tard, que l'on mesure le temps passé à la surface. Manifestement, ce n'est pas le même. Il est plus tardif, il pèse plus lourd. Il nous berce et nous endort bien vite, alors que le bateau prend le chemin de la terre.
De cela, je puis témoigner, mais ce sera au billet suivant.

F. me confie sa passion de la plongée, qu'il partage avec sa compagne, I., et J., bien sûr, J. le boss, à la gouaille tour à tour enjoleuse et rocailleuse. Nous partons pour deux jours à explorer les fonds au large de Nha Trang.
Ces journées commencent tôt, au port, quand nous larguons les amarres à l'aube, pour aller se cacher derrière quelque ilot lointain en bout de baie. Sur le bateau - le Mont Saint Michel, hommage aux racines mi-bretonne mi-normande de J. - c'est une routine.
Ecosser les haricots, faire bouillir l'eau, vérifier la pression des bouteilles, en mouvements lents, pesés, comme pour conjurer ce qui va suivre, l'immersion, le manque de pesanteur.
Et puis on plonge.
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