Toute la troupe descend et, en pagaille, prend possession des lieux. Il y a déjà foule, dans cet hôtel mi-camping mi-cantine, qu'une voix désincarnée sortie d'un haut parleur exhorte de temps à autre à se baigner ou bien à boire.
On occupera tout un pan de bâtiment, devant la plage où s'ébattent de nombreux groupes de jeunes étudiants, venus là pour s'aérer de la touffeur de Saigon. Au programme, repas de fruits de mer, bières, baignades et siestes, dans n'importe quel ordre. L'ambiance est à la kermesse, à la fois spontanée et en même temps un peu subie, comme une procession touristique où le désordre est toléré parce consubstantiel du lieu. Qu'on ne se fie pas trop à l'apparente débauche, cela est au programme, comme l'horaire du bain et la balade dans les dunes. On reste là un jour ou deux, à goûter toutes sortes de coquillages, et à plonger de temps à autre dans l'eau trop chaude des tropiques.
Et puis bien sûr, on s'en retourne content, repu de sel et de sable, vers la ville et ses orages.

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