Passage à Nara, en fin de journée pluvieuse, de celle où la lumière ne se décide pas, elle reste là, à flanc de terre, rincée et blanche, à attendre de se coucher.

On la laisse partir, disparaître, et, au hasard des souterrains, des temples, des allées, sous les arbres, parmi les lanternes éteintes, on se souvient des autres temps, des temps de Heijo Kyo, des temps où l'on se baladait par ici en tenue, ensemble, où les lanternes éclairaient le passage, où nul bruit ne venait sourdre la quiétude de la colline.


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