Y. lui a demandé le chemin, qui pour moi allait par là, mais qui pour lui allait ailleurs. Il avait encore une clope au bec, quand il nous a fait signe de le suivre. Mais il est tout de suite dirigé vers nous, puis nous a depassé. Il marchait là ou nous avions marché, et puis, insensiblement, s'en est demarqué, a allumé une autre cigarette, a poursuivi à flanc de coteaux, au-dessus. Revoir d'au-dessus le chemin parcouru. L'onde sableuse comme un vers de sable brun, le relief écrasé sous nos pas dangereux, corniche qui tombe, précipices à portée. Et puis, non, on remonte encore. On voit où l'on va, là-bas. On lui dit arrête quand on est bien sûr, mais cela suffit, il y a assez d'empreintes sur le sable. On ne se perdra plus.
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