mercredi 31 octobre 2007
Débamboulation
Suite à l'arrivée de A. et V., perclus de fatigue après un long vol plein d'histoires, je me sens des velléités de guide express. Le temps nous est compté, et que faire d'une journée d'exploration des alentours ? Il faut bien sûr prendre le train, sans quoi cette escapade n'aurait rien de nippon. Repérer un tarif, glisser les sous dans une machine bizarre, composter sous l'oeil du guichetier qui lance régulièrement son bienvenu-merci-à bientôt-vous n'avez rien oublié ? et monter dans une rame, tout en expliquant à mes sémillants voyageurs les subtilités des réseaux ferroviaires du Kansai.
Là, autre histoire. Autres mesures. Journée pleine, si rapide.
lundi 29 octobre 2007
Ikimasen ka ?
C'est un saisissement. C'est toujours comme cela, au hasard de la promenade, lorsqu'on se dit à quoi bon, allons d'abord à droite, puis à gauche, prenons cette venelle, ou bien, pour faire court, marchons le long de cette route, sous le vent des camions et des banderolles.
dimanche 28 octobre 2007
samedi 27 octobre 2007
Je crierai ton nom
L'une et l'autre ont leurs propres tenants et aboutissants, mais Berlin fait remarquer que, si la liberte négative s'illustre par le laissez-vivre consumériste de l'American Way of Life, la liberté positive a prouvé son affinité avec les modèles révolutionnaires et totalitaires, enfermant l'individu dans un système sociétal contraint car poursuivant une quête idéologique contraire à l'épanouissement de la personne. Deux expressions de liberté qui se dévoient à mesure qu'ils poussent leur propre logique.
jeudi 25 octobre 2007
Continuum
Quand le temps fait défaut, quand le temps se resserre, quand le temps presse, on saisit peut-être mieux l'instant, on saisit en tout cas une épreuve, un cliché, une saisine. On prends pour soi ce qui sera un souvenir, sans douter un instant qu'un souvenir peut être le miroir d'un autre.
Et si je pérore à propos d'Umeda, c'est bien pour cette raison, pour ce parcours sans cesse répété, qui de la gare Hankyu me mène vers Nakatsu, vers la rivière Yodo, vers des territoires déjà vus, mais à revoir encore. Et que la cellule de mon appareil soit impressionnée, encore, par ces murs, ces bâtiments, ces trottoirs, ces contigences architecturales qui frappe l'oeil.

mercredi 24 octobre 2007
Shuten de gozaimasu
mardi 23 octobre 2007
e su ka re taa
lundi 22 octobre 2007
Dokodemo ii
A croche-main
dimanche 21 octobre 2007
Mamonaku
vendredi 19 octobre 2007
A la ligne
jeudi 18 octobre 2007
mercredi 17 octobre 2007
Umeda no tatemonogatari
mardi 16 octobre 2007
Fontenay aux blancs, aux noirs.
lundi 15 octobre 2007
dimanche 14 octobre 2007
samedi 13 octobre 2007
Railroad
Il n'est pas de mise de s'éloigner du réseau ferroviaire. Si, par malheur, on en vient à d'autre moyen de transport, il faut se prémunir des aléas du temps, souvent perdu, qu'il faut pour se rendre d'un point à un autre. Parce que le train découpe à son envie le paysage, et qu'il ne laisse aucune autre alternative. Il ne sert à rien de le suivre, car aucune route ne le suit. Bien au contraire. L'asphalte se plie aux injonctions du rail ; et bien marri celui qui saura contredire cela. Il en sera pour ses frais...
vendredi 12 octobre 2007
mercredi 10 octobre 2007
dimanche 7 octobre 2007
A la vie, à la mort
- Tatata, tu ne sais rien, tu vis, je vis, et je ne sais pas pourquoi il faut toujours que je me pose toutes ces questions, ce pourquoi je suis heureux, ou non, je suis triste, je me contente de ça, ou non, je suis perpétuellement vide d'une chose que je suis, sans savoir où aller, sans savoir quoi trouver. Et tout ce verbiage autour de ça me rend malade.
- Pourtant...- Pourtant quoi ? Pourtant on avance, c'est ça ? Mais vers où ? La félicité ? La lucidité ? L'énorme déception qui m'attend si je m'aperçois qu'en fait je n'en saurai pas plus ?
- Juste de savoir qu'on vit de ses propres retours. Juste de se souvenir, de dire c'était moi, là, ou que si je suis ici, c'est pour telle ou telle raison.
- Ouais, on patauge dans la grande mare !
- Patauge si tu veux, et soit tu coules, soit tu gardes pied. Mais ne perd pas de vue ni tes empreintes, ni le tracé qui s'ouvre devant toi.
- Mmmh, l'existence, c'est un radeau sur un océan sans terre...
- Ah, tu vois, quand tu t'y mets ! Tu peux aussi faire des images.
- Foireuses, mes images. Ca n'avance à rien !
- Qu'en sais-tu ? Ca passe le temps, et ça fait des souvenirs, comme "Ecoute, écoute..."
vendredi 5 octobre 2007
Si loin, si proche
mercredi 3 octobre 2007
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