mercredi 31 octobre 2007

Débamboulation

Suite à l'arrivée de A. et V., perclus de fatigue après un long vol plein d'histoires, je me sens des velléités de guide express. Le temps nous est compté, et que faire d'une journée d'exploration des alentours ? Il faut bien sûr prendre le train, sans quoi cette escapade n'aurait rien de nippon. Repérer un tarif, glisser les sous dans une machine bizarre, composter sous l'oeil du guichetier qui lance régulièrement son bienvenu-merci-à bientôt-vous n'avez rien oublié ? et monter dans une rame, tout en expliquant à mes sémillants voyageurs les subtilités des réseaux ferroviaires du Kansai.

On se rend donc après quelques changements à Arashiyama, coin pris d'assaut lorsque le temps s'y prête, au printemps ou à l'automne. Aujourd'hui, point trop. Juste les badauds d'usage, et les arbres encore verts. Trop tôt. On longe la rivière, on rentre en forêt, on explore un peu ce quartier si tranquille. Un cafetier chez qui nous buvons une tasse nous offre quantité de pâtisseries ; histoire d'hospitalité. On se perd un peu à la lisière de la ville, avant de pénêtrer dans Kyoto.
Là, autre histoire. Autres mesures. Journée pleine, si rapide.

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