Il a le mérite de ne pas se mentir : il n'est pas esthétique, mais sa réalite ne manque pas de faire surgir du beau, encore faut-il cadrer le propos. C'est tout ce Japon dont on n'est pas trop fier. Celui des pratiques obscures qui veulent à tout prix défigurer le paysage, ce paysage dont on loue, pourtant, l'intrinsèque naturel. Mais de nature, que subsumée de culture, à savoir : des jardins, des champs, des routes, du béton. Cela frappe toujours, ce double discours qui fait de la terre nippone une terre inhospitalière qu'il faut domestiquer, et que les moyens de domestication rendent encore plus inhospitalière. C'est le drame, peut-être, d'une lourde machine qui ne peut s'arrêter, dont l'inertie apparaît toutefois de maniére aussi évidente.
lundi 1 octobre 2007
Kami no ?
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2 commentaires:
Je ne vis pas là-bas, je n'ai donc pas la prétention d'en connaître sur ce pays mais j'y suis passé quelques semaines en vacances. La première chose que j'ai en souvenir, par exemple, c'est tous ces fils électriques inesthétiques qui traversent ou longent les rues. A cela s'ajoutent les maisons en plastique qui permettent de pas trop craindre les séismes.
Au global, je trouve que ce n'est pas dans la culture nippone d'avoir une vision architecturale des constructions d'après guerre. Leurs temples sont magnifiques, leur nature aussi dès qu'on sort des mégalopoles mais leur architecture urbaine est étonnante...
Ca n'empêche pas de s'attacher à ce pays !
Je m'y attache, si tu savais ! Mais je ne peux m'empecher de denoncer cet imbroglio archectonique qui ne fait pas honneur a la sensiblite nippone. Elle a mieux a offrir. Elle peut - j'espere - se soulever devant la chappe de beton que l'autorite supreme est en train, toujours, de couler sur ce merveilleux pays...
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