jeudi 25 octobre 2007

Continuum


Quand le temps fait défaut, quand le temps se resserre, quand le temps presse, on saisit peut-être mieux l'instant, on saisit en tout cas une épreuve, un cliché, une saisine. On prends pour soi ce qui sera un souvenir, sans douter un instant qu'un souvenir peut être le miroir d'un autre.


Et si je pérore à propos d'Umeda, c'est bien pour cette raison, pour ce parcours sans cesse répété, qui de la gare Hankyu me mène vers Nakatsu, vers la rivière Yodo, vers des territoires déjà vus, mais à revoir encore. Et que la cellule de mon appareil soit impressionnée, encore, par ces murs, ces bâtiments, ces trottoirs, ces contigences architecturales qui frappe l'oeil.

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