Bien sûr, atterrir à Narita, se procurer une carte Pasmo, jeter un œil perplexe sur le tableau des correspondances vers Tōkyō et sauter dans le premier Limited Express venu. Voir la campagne s’étioler à mesure que la ville s’approche. Retrouver toutes ces nuances de gris et de beige qui caractérisent le flou urbain par les fenêtres embuées. Se rassurer à la vue des premières barres d’immeubles résidentiels, des tronçons d’autoroutes surélevées, du monde qui afflue, dans un silence de recueillement. Ecouter s’égrener les noms de stations – Matsuhidai, Ariyama, Kita-kokubun, Yagiri, Takasago – et tenter de s’orienter déjà dans cette plaine indescriptible. Soudain, s’engouffrer dans un tunnel, lever les yeux, scruter la foule encore ensommeillée qui se reflète dans les carreaux obscurcis. Parvenir à Ueno, et de là, marcher un peu, dans l’air frais du matin, pour simplement franchir le seuil du Hondo à Sensō-ji et saluer Shō Kannon. Ces présentations faites, on peut alors commencer ce séjour dans la capitale.
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