dimanche 20 août 2006

Sous terre a Phong Nha

Yen insistait beaucoup, si bien que, debout à l’aurore, nous avons pris un bus en direction du nord. Bus à peu pres vide – hormis deux Japonais hirsutes tout aussi somnolants que nous – qu’un chauffeur taciturne conduisait sur des routes nouvelles, toute de ciment couverte, en louvoyant entre camions et troupeaux de buffles.


Bien des heures plus tard, nous arrivâmes enfin aux confins des terres vietnamiennes. Au-delà de cette cordillière, c’était le Laos, peut-être. Délaissant les transports terrestres, nous prîmes une embarcation toute longue et remplie de chaises vides, pour nous rendre aux grottes de Phong Nha, célébrées dans tout le pays comme une cathédrale à la gloire des forces telluriques.
C’était bien cela.


Notre petit esquif, jouant de la rame, s’introduisit dans un gros boyau, et, à la cadence tranquille du rameur, nous pûmes contempler, ébahis, les splendeurs géologiques qui montent et qui descendent. Bien sûr, les hommes sont passés par la ; je veux dire qu’ils ont sciemment transformé, à coup de néons colorés, l’obscurité minérale. Cela donne un côté festif très kitsch, non dénué d’effets !

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