On y trouve tous les éléments de l’iconographie post-industrielle : deux vieilles Dianes Citroën embourbées là, côte à côte parmi les herbes folles, que flanquent ces containers jumeaux qui attendent le déluge. Quelques lignes électriques rayent un ciel vide et plat. Au loin, des champs labourés mais stériles, des frondaisons encore vertes, et la silhouette d’une usine de mauvais aloi, aux cheminées tour à tour effilées et pesantes, qui crachent à coup sûr un filet délétère.
Étrangement, il y a contrepoint en haut de l’image, grâce au passage furtif d’un oiseau torpille.
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